Marianne et Christabelle arrivèrent au manoir de Knigthon Hall dans la matinée. Elles descendirent de cheval. Marianne prit ses affaires et entra dans le manoir. Son père se leva brusquement, visiblement surpris de la visiste de sa fille. Marianne redevint alors la petite fille qu'elle avait été et se jeta au cou de son père. Elle était toujours heureuse de le voir.

"- Que me vaut la visite d'une si charmante jeune femme ? Demanda celui-ci en souriant.
- Une fille n'a-t-elle pas le droit de rendre visite à son père adoré ? Je suis contente de te voir ! "

Marianne décida de passer sur l'épisode des gardes déguisés pour éviter d'inquiéter son père. Elle demanda si sa chambre était toujours libre. Son père l'assura qu'il n'en serait jamais autrement. Sir Edward semblait heureux de la présence de sa fille unique. Marianne laissa ensuite Christabelle présenter ses devoirs à son père et elle l'entraîna en haut lui montrer une des chambres d'ami. Elle se dirigea ensuite dasn sa chambre et défit ses affaires, prenant soin de cacher son costume de Nigthwatchman. Puis elle redescendit. Son père serait ravi de discuter avec elle.

Marianne redescendit rapidement. Elle trouva son père dehors en train de donner quelques consignes à son régisseur. Elle s'approcha doucement. Le fidèle serviteur de son père s'inclina devant elle.

"- My Lady ! Quel plaisir de vous voir à nouveau au manoir !
- Merci ! Je suis bien contente d'être là aussi ! "

Marianne respirait le bonheur et la joie de vivre auprès de son père. Elle était aussi heureuse ici qu'avec Robin. Elle sentit quelque chose d'humide sur sa main et baissa la tête. Elle se retrouva en face du fidèle compagnon de la famille : son chien Gargantua. Elle se baissa et le prit un instant dans ses bras. Le griffon semblait tout heureux de retrouver sa jeune maîtresse. Il lui fit la fête puis s'assit sagement à côté d'elle. Elle avait réussi des "merveilles de dressage" sur lui, comme lui avait dit Robin quelques années plus tôt. D'ailleurs Robin était le seul homme qui pouvait approcher sa maîtresse sans que le chien ne grogne ou ne montre les dents. Elle se retourna sur son père qui la regardait avec bienveillance.

"- Alors quelles nouvelles de Nottingham ?"

Son père avait été le Shérif du comté avant que Vasey n'arrive. Marianne savait qu'il s'inquiétait de la savoir là-bas et de savoir le comté sous la coupe de cet homme cruel. Elle lui sourit.

"- Tout va bien ! Enfin aussi bien qu'on peut l'espérer ! Je n'ai pas de problèmes. Nous menons une vie sans histoire avec Christabelle."

Marianne n'avait jamais eu le courage de parler à son père de sa double identité. Elle lui sourit à nouveau. Elle ne voulait surtout pas l'inquiéter. Elle se rapellait de la réaction de son père à la mort des parents de Robin. Il avait juré de ne jamais rien faire pour mettre en danger la vie de sa famille. Marianne le comprenait même si elle ne l'approuvait pas complètement.

"- Et Guy de Guisbourne ?"

Il abordait un sujet fâcheux entre eux. Marianne soupira. Elle ne voulait pas se fâcher avec son père. Il aurait voulu qu'elle se montre plus agréable avec lui pour assurer sa sécurité quitte à aller jusqu'au mariage. Mais ça elle l'avait toujours refuser et elle le refusait encore plus maintenant que Robin était revenu.

"- Toujours aussi empressé et imbu de sa personne. Mais je suis toujours aimable avec lui quoiqu'il m'en coûte ! je suppose qu'il va venir me voir ici. Il ne semble plus pouvoir se passer de moi."

Edward ne releva pas la remarque de sa fille. Elle avait un caractère prompt à s'emporter, comme sa mère. Il préféra hocher la tête et lui parler des changements prévus pour le printemps sur le domaine.

La journée était bien entamée et Marianne avait discuté longtemps avec son père. Elle pensa à Christabelle qui était toute seule dans sa chambre. Elle monta dans sa chambre de jeune fille et ouvrit l'armoire. Elle regarda ses robes et en prit une plus pratique pour marcher. Elle passa la robe et accrocha un corset par dessus. Elle avait l'air d'une jeune paysanne, comme quand elle était à seize ans. Elle détacha ses cheveux et les laissa libre. Elle se rendit ensuite dans la chambre de Christabelle. Elle frappa et entra.

"- Alors bien installée ? Je viens te proposer une ballade. Ce serait dommage de gâcher un si bel après-midi non ?"

Marianne sourit à son amie. Puis elle descendit et dit à son père qu'elles allaient se ballader.

"- Ce n'est pas un peu dangeureux ?
- Nous prenons gargantua avec nous ! On ne risque rien ! "

Elle appela le chien et sortit dehors avec son amie. Elles se dirigèrent vers la forêt.

Marianne et Christabelle revinrent au manoir complètement échevelées. Elles avaient couru une bonne partie du chemin. Gargantua s'amusait comme un fou avec les deux jeunes femmes. une fois arrivées, Marianne embrassa son père et monta se changer. Elle se rafraichit et passa une de ces robes de jeune fille toute blanche. Elle laissa ses cheveux détachés. Les boucles tombaient en cascade sur son dos. On aurait dit une fée des vieilles légendes que racontait sa mère quand elle était enfant. Elle sourit et entendit les pas d'un cheval dehors.


*Qui cela peut-il bien être ?*

" - Guy !"

Marianne était complètemnt surprise ! Elle en pensait pas le voir aujourd'hui. Il lui prit la main et déposa un baiser dessus puis salua Christabelle.

"- Mais que faîtes-vous ici ? "

Marianne lui fit un grand sourire. Elle était néanmoins surprise.

C'était tout son père ça ! marianne regarda Christabelle avec un air entendu. Il faisait ça à chaque fois. A croire que son plus grand rêve était de la voir finir avec Guy de Guisbourne en bonne épouse dévouée. Elle remarqua que Guy la regardait bizarement. Il avait dû surprendre son regard.

"- C'est que nous n'avons rien de très élaboré à vous proposer ! Mais peut-être vous contenterez-vous de notre compagnie Sir Guy ? Christabelle veux-tu m'aider à la cuisine ? Excusez-moi Guy !"

Marianne se retourna. Ses cheveux volaient derrière elle. Au moins à la cuisne, elle pourrait se ressaisir.

"Je me contenterais de ce qu'il y aura. Ce n'est pas parce que je suis Sir Guy de Guisbourne que je veux ce qu'il y a de mieux au monde!" répondit-il à Marianne avec un ton plutôt énerver. Il commençait à parler avec Sir Edward, il parlait de Sherwood mais il ometta de lui parler de l'incident dont il avait encore honte.

" Bon et sinon vous sir Edward comment se passe votre vie à vous?"et il commencerent à parler de sa vie. Il n'avait plus de nouvelle de Marianne et Christabelle qui était parti à la cuisine jusqu'à ce que Christabelle se mette à crier.

Dans la cuisine, Marianne donnait des ordres précis et rapides. Même s'ils ne faisaient pas attention à ce qu'ils avaient dans l'assiette, Marianne voulait montrer qu'elle était une bonne hôtesse à son père et à Guy. Elle mit elle-même la main à la pâte. Elle avait un couteau à la main et découpait quelques légumes. Elle vit alors quelque chose qui la paralysa. samère était là sur le pas de la porte. Elle ne pouvait plus dire un mot. Elle continuait son geste. Elle sentit juste la couteau glisser sur son doigt. Christabelle cria à côté d'elle. marianne fut sortie de sa vision. Non ça ne pouvait pas être vrai !

* Ce n'est pas possible ! Elle est morte ! Et la magie n'existe pas ! *

Elle ne remarqua pas son père et Guy entrer en trombe dans la cuisine. Ils avaient l'air inquiet en la voyant. Christabelle essuyait le sang de son doigt. Marianne était choquée.

"Que se passe t-il ? criérent Sir Edward et Guy en même temps

**Mais qu'est ce qu'elle peut-être bête cette fille! ne pas savoir se servir d'un couteau! Raaa heureusement elle n'a pas blessé Christabelle!**

Marianne était bléssé mais il alla voir Christabelle:
" Tout va bien? Vous n'avez rien?"

"- Je ne sais pas ! Je ... "

Marianne vit que tous la regardait bizarrement. Elle se ressaisit.

"- J'étais tellement omnubilée par le repas que j'ai perdue le fil de mes pensées. Je ne voulais pas que le repas soit raté. Quelle sotte je fais ! J'ai encore tout gâché ! "

Marianne sortit de la cuisine et se dirigea vers l'extérieur. Elle sentit un gant en cuir retenir son bras. Guy la regardait avec son étrange sourire.

"- Je ne voulais pas vous décevoir ! Je suis la pire des imbéciles !"

Marianne avait des yeux tristes.

" Je suis désolé mais j'ai demander comment allez Christabelle car elle était pale prête a s'évanouir. Je suis un imbéciel je suis désolé! Comment allez-vous?" Guy lui fit un sourire et lui lança un regard des plus charmeur.

****** Je suis LE PIRE des idiots je me préocupe de cette Christabelle alors que je veux Marianne! Quel idiot!******

"- Non ! C'est moi qui m'excuse ! Je n'aurais pas du prendre ce repas autant à coeur. Je vais bien ne vous en faîtes pas !"

Marianne lui sourit timidement. Elle était encore bouleversée et surtout elle n'aimait pas se retrouver seule avec lui. Elle posa sa main sur son bras. passant gentimeznt son pouce sur celui-ci.

"- Nous devrions rentrer ! Je voudrais rassurer mon père !"

" Vous n'avez pas à vous excuser.Un moment d'inatantion arrive à tout le monde. Comme vous voudrez, nous n'avons qu'a rentrer."

Quand ils rentrerent Sid Edwars et Christabelle étaient en train de discuter. Lorsque Sir Edward vit Marianne, il lui dit:

" Comment vas tu? Quesqu'il t'es arrivé? Tu devrais allez là-bas te reposer avec Sir Guy pendant que je finirais de préparer le repas avec Christabelle."

Biensur Guy approuva. Christabelle qui n'avait rien écouter vit tous les regards se portait sur elle et Guy lui lança:

" Eh bien vous n'êtes donc pas d'accord?! Qu'attendez vous pour répondre!?"

*** Mais qu'elle peut-être sote ma parole! Je vais pouvoir rester seule avec Marianne! ***

Guy était heureux de pouvoir rester seul avec Marianne

Marianne regarda Christabelle qui allait répondre à Guy avec un peu trop d'énergie. Son amie comprit instantanément et se dirigea vers la cuisine avec Lord Edward. Marianne s'assit sur un siège et Guy vint se mettre près d'elle. Gargantua poussa un léger grognement mais une caresse de sa maîtresse suffit à le calmer. Elle sourit doucement à Guy. il était assis tout près d'elle. il lui souriait bizarrement comme à chaque fois qu'ils étaient ensemble dans une pièce. Marianne n'arrivait pas à saisir le sens de son sourire.

"- Alors que se passe-t-il au château depuis hier que nous sommes parties ? Avez-vous pu vous remettre des évênements ?"

Marianne prit un air inquiet et en même temps très doux comme une mère qui veut consoller son enfant. Avec ses cheveux libres et sa robe blanche, on aurait dit une apparition angélique.

"- Il n'aime pas voir des gens autour de moi ! Mais je ne crains rien avec vous. Il est très possessif avec moi mon gros ours !"

Marianne mit son attention sur son chien qui la regardait avec en tirant la langue. Elle lui flatta gentiment le cou et le chien se calma et se mit au pied de sa maîtresse. Il lorgnait quand même discrètement vers Guy dans un avertissement silencieux.

"- Je me suis assez bien remise même si je n'oserais pas me montrer dans Nottingham avant une semaine au moins ! Je m'en veux surtout pour vous ! C'est ma faute ! Si je ne vous avez pas demander de venir à Rufford avec moi. Vous avez raison en tout cas ! Cette odeur est délicieuse ! Ce serait presque un péché que de refuser de goûter aux bons plats qu'ils nous ont préparés. Pourriez-vous me servir un verre d'eau s'il vous plaît ? Je me sens encore un peu faible."

Marianne usait de tout son charme. Elle voulait qu'il oublie ce qui venait de se passer et surtout le faire patienter jusqu'à ce que Christabelle revienne avec son père.