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Une tite séance torture... histoire de passer le temps

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Stanley Duncan
Stanley Duncan
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MessageSujet: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeDim 26 Fév - 12:28

Dimanche 5 Avril - Aux alentours
Arrow Le Marché


Les geôles.

Cela faisait presque une éternité que Stanley n’y avait pas mis les pieds. Ou du moins, une éternité pour lui. Dans le fond, l’affaire avec Serena et Azeem n’était pas si lointaine.
Mais entre torturer des rotures et torturer des hors-la-loi, il y avait une grande différence ! L’excitation n’était pas la même. Loin de là.

Ses acolytes jetèrent négligemment le prisonnier dans une cellule et l’ami d’Ariane qui semblait s’appeler Louis, atterrit lourdement sur le sol, ce qui ne l’empêcha pas de se redresser tout de suite.
Même maintenant, alors qu’il était enfermé, le jeune homme se tenait bien droit et regardait Stanley avec un air de défi dans les yeux.

A coup sûr, cet homme-là ne savait qui était Stanley.


_ Essaie d’pas trop l’amocher, lança un garde à l’attention de Stan.

Le geôlier eut un sourire mauvais et garda les bras croisés à observer dans sa cage le pauvre Louis qui restait parfaitement calme.

Qui pouvait-il bien être ?
Il semblait beaucoup tenir à la jeune tavernière. Etait-ce quelqu’un de sa famille ?

Vu ce que Stanley connaissait de l’enfance d’Ariane cela l’étonnerait beaucoup
.

_ Tout ça pour une pauvre fille, lança Stanley en s’approchant des barreaux les bras toujours croisés. Qui n’en ferait certainement pas autant pour toi ! C’est certain. Tellement pitoyable.

Un sourire mauvais illumina son visage alors qu'il observa sa "proie" certainement en train de réfléchir à toute vitese à comment il pouvait se sortir de là.
Comme s'il avait une chance...


_ A l'heure qu'il est, elle doit être en train de prendre la fuite comme une lâche et de t'abandonner à ton triste sort.

Le jeune homme jouait sur le moral de son adversaire avec un malin plaisir.
Enfermé ici et coupé du monde, il était tellement plus facile de se laisser berner. L'isolement et la peur étaient les grands ennemis des esprits faibles.
Mais cet homme était-il un esprit faible? Là était toute la question...
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Louis Vifargent
Louis Vifargent
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeLun 27 Fév - 0:00

    Totalement sombré dans l'inconscience, Louis ne sentit pas qu'on le soulevait avant de lui attacher les mains et de le transporter comme un sac à patate. Sa fidèle Rapière rangée sagement dans son fourreau et portée à la main par un autre soldat que celui qui le portait, hors d'atteinte du jeune homme. On ne savait jamais, des fois qu'il se réveille avant que la petite troupe n'arrive au château et qu'il ne décide d'en finir sérieusement avec eux. Autant que le courage ne faisait pas partie du vocabulaire des sbires de Vasey.

    Mais rien de tout cela n'arriva, le chevalier resta inerte jusqu'à l'entrée dans les cachots. Le ballottement inconfortable auquel il était soumis depuis le marché fini par avoir raison de la chape de brume qui obscurcissait son esprit au point qu'il ouvrit les yeux lentement en retenant un gémissement de douleur. L'arrière de son crâne le lançait atrocement et ses yeux lui offraient une vision floue. Il entendait des gens parler autour de lui mais il ne comprenait pas ce qu'ils disaient.

    Clignant plusieurs fois des yeux et attendant patiemment que ses facultés cognitives lui reviennent, Louis finit par voir le dallage humide et mal joint du sol qui se déroulait sous les pieds du garde qui le portait et par entendre la conversation badine des hommes du Shérif. Ils parlaient de la pluie et du beau temps comme si le fait d'emmener un homme dans les geôles était une chose qu'ils faisaient tous les jours. Ce qui était probablement le cas. Gardant le silence pour ne pas attirer l'attention sur lui, il essaya de réfléchir.

    Il s'était mis dans de beaux draps. Son code de l'honneur de chevaliers et sa faiblesse pour Ariane allaient probablement lui coûter cher. Déjà rien que le fait qu'il se retrouve en prison avec cet horripilant Stanley Duncan sur le dos était un véritable supplice. Serrant les dents en songeant à la manière que celui-ci avait eut de regarder la jeune femme, et de lui faire peur... Il avait envie de bondir et de lui casser les dents. Mais avec ses mains liées et son atroce mal de crâne, il doutait de faire autre chose que tituber en gémissant.

    Retenant un soupir agacé, il sentit que son porteur ralentissait. Ah, ils étaient arrivés. Soudain propulsé dans une cellule, il se redressa avec toute la dignité dont il était capable, aussitôt que ses pieds eurent touché le sol. Se retournant vers ses ravisseurs, il les toisa un à un avec un mépris non dissimulé dans le regard. Les hommes échangèrent quelques plaisanteries de très mauvais goût avant de s'en aller pour laisser Stanley seul avec lui. Bon sang, sa torture allait-elle donc commencer tout de suite... ?

    La réponse fut bien évidemment oui. Dès que les pas des soldats se furent évanouis dans le couloir, la voix railleuse de l'homme lui arracha les oreilles avec ses mots blessants. Serrant les dents sans répondre, Louis fixa ses prunelles bleues, devenues froide comme la glace, sur celles, brunes, de son tortionnaire. Il ne lui ferait pas le plaisir de douter de la bonne foi d'Ariane. Non, il garderait confiance. Peut-être que ce malfrat pensait la connaître, mais lui savait de quoi il en retournait. Elle lui avait tout raconté, parce qu'elle avait confiance en lui. Alors il aurait confiance aussi.

    Peut-être ne prendrait-elle pas le risque de venir le sauver, et il comprenait très bien que défier Vasey et ses sbires relevait du suicide. Il priait tout simplement le Seigneur qu'elle soit saine et sauve et que surtout elle ne prenne pas de risques inconsidérés. Louis voulait à tous prix qu'elle reste en vie, parce que c'était pour ça qu'il se retrouvait ici, et que tous les risques qu'il avait pris ne serviraient à rien si elle atterrissait dans ces cachots puants à son tour. Il refusait de la voir entre les pattes de cet immonde chacal qu'était Stanley. Plus les mots de cet homme s'échappaient de sa bouche, plus il se prenait à le haïr comme jamais il n'avait haït personne.

    Se redressant de toute sa hauteur et s'approchant à son tour de la porte, Louis s'autorisa un petit sourire narquois pour répondre d'une voix badine, qui ne montrait ni sa colère, ni ses craintes pour Ariane, à quel point tout ce fiel ne l'atteignait pas :


    « Qu'elle prenne la fuite, c'est ce que je lui ai demandé. Je ne vois donc pas en quoi cela pourrait me blesser. Car c'est bien ce que tu cherche à faire, immonde amas de soumission... ? Je suis au regret de te dire que je ne te laisserais même pas ce plaisir. »

    Et Louis se détourna, très dignement, de son geôlier. Oui, Stanley aurait peut-être des cris de douleur, mais il n'aurait ni supplications, ni pleurs, ni doute. Le chevalier se fit une promesse, il serait le cobaye le plus ennuyeux que le bourreau attitré du Shérif n'ai jamais eut.
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Stanley Duncan
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeJeu 8 Mar - 19:11

Quelle jubilation !

La personnalité de l’individu semblait bien plus intéressante que celles qu’il avait pu croiser lors de ses précédentes séances de tortures. Torturer un homme était toujours plus captivant qu’une femme. Les femmes jouent sur leurs faiblesse et cherche à faire gagner la pitié plus facilement. Alors que les hommes ont plus d’orgueils. Ils ne se laissent moins facilement marcher sur les pieds. Ils ont leur fierté. Et la leur briser est d’autant plus jubilatoire.

Mais en plus, l’homme en cage semblait avoir plus de classe et de prestance que les hommes habituellement arrêtés sur le marché. Il n’avait pas l’habitude d’être ainsi traité. Il n’avait pas l’allure de quelqu’un qui meurt de faim et cherche comment gagner sa vie. Pourtant sa tenue et ce qu’on avait prélevé sur lui, n’avait rien de valeur. Ou du moins aux yeux de Stanley.

Le jeune homme ouvrit la porte à côté qui menait à sa petite salle de torture et caressa fébrilement les lames qui n’attendaient que lui. Ses meilleurs alliés. Il ne cherchait pas à se cacher des yeux de Louis qui pouvait aisément voir ce qu’il faisait. C’était même son intention. A première vue, Stanley n’avait pas franchement d’inspiration de torture. Il préférait attendre de trouver quelque chose de bien honteux et qui ne s’effacera jamais de la mémoire de cet homme, plutôt que de se lancer bien vite et mal faire son travail.
Mais il y réfléchissait à toute vitesse. Qu’est-ce qui pourrait bien blesser l’homme au plus haut point ? Une atteinte à sa virilité peut-être… il avait une bien jolie gueule. Il fallait la lui amocher. Ou peut-être toucher ses mains. Il lui serait alors difficile de faire le malin avec son épée. Du moins pour un certain temps…

Stan s’amusa à aiguiser une lame lentement avec un petit sourire sur les lèvres et jeta un bref coup d’œil au prisonnier. Louis l’observait du coin de l’œil, sans faire le moindre commentaire. Il avait l’air plutôt calme.
Pourvu que cela ne dure pas…


_ Alors… Sais-tu ce qu’il en coute de s’attaquer à un officier du Shérif en pleine rue ?

Stanley s’avança vers lui, ses couteaux toujours dans les mains.

_ C’est pas impuni, tu t’en doutes…
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Louis Vifargent
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeMar 13 Mar - 22:10

    Louis regardait Stanley aller et venir devant lui, avec un air gourmand qui lui donnait de désagréables frissons dans le dos. Peut-être s'était-il trop avancé finalement. Sa fierté et son honneur de chevalier allaient lui attirer de gros ennuis. Cet homme était un démon et son regard en disait long sur le peu de scrupules qu'il aurait à le torturer. Quand le tortionnaire passa dans la salle adjacente, séparée de sa cellule uniquement par des barreaux, le jeune homme se retint de grimacer.

    Quand Stanley commença à s'amuser en affûtant très lentement un couteau et en le regardant méchamment, Louis se détourna ostensiblement en gardant les bras croisés. Il voulait montrer à son geôlier combien il le méprisait encore, même enfermé dans une cage. Le chevalier sans terres n'avait en rien perdu de sa superbe et il était hors de question pour lui d'avoir la moindre once de faiblesse. Il ne plierait pas devant Duncan, ou alors il préférerait s'ouvrir les veines lui même.

    Quand il s'avança en reprenant la parole, Louis s'autorisa un lourd soupir d'agacement. Tant qu'à lutter, il s’emploierait à mettre Stanley hors de lui, en gardant toujours son calme, car qu'y avait-il de pire pour un tortionnaire qu'un cobaye qui se fichait royalement de lui et qu'il n'arrivait pas à plier... ? Fort de ce nouvel objectif qui lui procurait un plaisir méchant, le jeune homme répondit d'une voix à l'allure profondément ennuyée :


    « Serais-je donc un hors-la-loi... ? Quelle surprise. De toute façon dès que quelqu'un s'avise de faire plus que payer et travailler, il devient hors-la-loi. Je ne m'étonne donc plus de rien. »

    Malgré son ton, Louis pensait ce qu'il venait de dire. Il croyait sincèrement que les gens ici étaient voués à mourir par manque de nourriture, d'habits et de chauffage. Et tous ceux qui essaieraient de changer un tant soit peu les choses seraient châtiés. Comme Robin des Bois par exemple. Il n'avait lui-même pas l'intention de s'embarquer dans de grands idéaux comme ceux que prônait le célèbre bandit, il avait juste voulut protéger ce à quoi il tenait. Protéger les maigres piliers qui maintenaient sa vie en place.

    Soudain il se rappela de quelque chose. Bon sang ! Il aurai du aller chez John aujourd'hui, pour son premier jour en tant que responsable de la sécurité. Et bien entendu il se retrouvait en prison. Mais loin de penser à la colère du noble quand il ne le verrait pas arriver, le chevalier pensa à ce petit détail pour un autre usage. Décroisant les bras et soupirant avec négligence, il se demanda à voix haute et d'une manière innocente et pensive :


    « Je me demande comment John of Gamwell réagira quand il verra que je ne suis pas à mon poste... »

    Et il attendit de voir ce que cette réflexion allait produire comme effet sur la personne de Stanley Duncan.
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Allan A Dale
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeSam 12 Mai - 18:35


Allan arriva dans la cour du château. Elle semblait bien occupée pour le matin de Pâques où beaucoup d'hommes et de femmes de la garde comme de la cours auraient déjà dû se trouver à l'église pour la messe. Allan les bras fermement serrés pas Guisborne et Percy fut amené jusqu'aux marches d'escalier de pierre qu'il fallait gravir pour accéder aux lourdes portes de l'entrée principale. Les deux hommes du shérif furent relégués par deux gardes costauds à l'allure peu commode. Percy tendit l'épée d'Allan à un des militaires et aboya, quelque peu amusé à l'idée de montrer à Guisborne qui était le chef.

- Prenez son épée, et mettez-la dans la salle des armes. Quant à ce hors-la-loi, enfermez-le et surveillez-le bien, il sait se montrer très agile. Il a certainement pleins d'informations importantes sur ses compagnons et leur campement... Stanley Duncan à carte blanche, mais précisez-lui que je veux qu'il respire encore à mon arrivée, même difficilement, ce vaurien ne s'est que trop moqué de moi.

Sur ces mots, Percy jeta un regard mauvais à Allan, puis Guisborne et lui tournèrent les talons et se dirigèrent vers l'église, laissant Allan seul avec les deux gorilles goguenards. Les trois hommes entrèrent dans le château puis descendirent dans ses entrailles sombres et lugubres. Une fois passé la petite porte au gros loquet noir, Allan savait qu'il était perdu et la vision qui suivit le lui confirma pour son plus grand malheur... Le couloir principal des géôles n'était pas vide comme à chaque fois qu'Allan les avait côtoyées quelques fois pour des petites affaires de bagarre ou d'insolence, non cette fois le fameux Stanley Duncan dont Allan avait déjà entendu parlé par ses amis, et dont Percy avait parlé, s'y tenait, face à une cellule, il semblait s'adresser à son occupant. Allan fut traîné devant une autre cellule, non loin du bourreau, mais avant d'y être vulgairemnt jeté, les deux gardes se tournèrent vers Stanley tout en continunant à serrer les bras d'Allan comme deux étaux.

- Sir Percy a dit que vous avez carte blanche sur cet hors-la-loi. Cependant il doit encore être en vie lorsqu'il reviendra de la messe pour le punir de son insolence.

Le garde qui avait parlé n'en dit pas plus, sans doute habitué à faire des phrases courtes et précises, comme un compte rendu de mission. Ensuite le vieux géôlier, le regard pervers, fut appelé pour ouvrir la cellule, et Allan y fut enfin enfermé dedans. Les deux gardes suivirent les instructions de Percy un peu trop à la lettre au goût d'Allan, qui se retrouva enchaîner au mur par les poignets. C'était bien pensé pour éviter qu'un pickpocket doublé d'un arnaqueur malin et agile ouvre la porte d'un tour de main! Là, même s'il trouvait le moyen d'ouvrir la porte de barreaux, il ne pourrait pas le réaliser!

Allan s'asseya parterre, faisant cliqueter ses chaînes. Tandis qu'il appuyait son dos puis sa tête contre le mur de pierre, froid, un soupir s'échappa de sa bouche. Il ne voyait vraiment pas comment se sortir de cette situation. En général quand il se faisait enfermer, il avait toujours un plan de secours, une arme dissimulée ou un complice qui l'aidait à s'échapper. Mais là, personne ne l'avait vu se faire arrêter dans la ruelle, personne ne savait qu'il était là, même pas un ami qui aurait pu avertir un des hors-la-loi... Marianne! Peut-être n'était-elle pas encore partie à la messe. Peut-être qu'elle l'avait vu entrer et qu'elle avertirait aussitôt ses amis! Une bulle d'espoir se gonfla dans la poitrine du jeune homme, mais elle éclata aussi vite qu'elle était apparue: Marianne était chez elle, entrain de s'occuper de Robin, alité... Et quand bien même en ce moment elle n'était déjà plus chez elle, elle se trouvait à l'église avec les autres personnes qui attendaient la messe de Pâques...

Allan se renfrogna. Ses amis devaient assister à cette messe pour faire un coup... Mais oui! Coup auquel lui-même devait participer! Il était sauvé! Ses amis allaient forcément se rendre compte de son absence, puisqu'ils allaient l'attendre! Mais combien de temps leur faudraient-ils avant qu'ils se demandent qu'il lui était peut-être arrivé malheur? Et combien de temps devait-il encore s'écouler pour qu'ils parviennent aux géôles, après avoir forcément cherché du côté de la taverne? Combien de temps lui faudra-t-il tenir face à Duncan. Le même bourreau qui s'en était pris à Cyrielle, Serena et Azeem... Serena... Une des leurs est morte à cause de cet homme! L'inquiétude et le doute furent vite remplacés par de la colère et du courage. Allan retrouva aussitôt sa langue. La tête toujours appuyée conte le mur, il leva quelque peu le menton pour s'adresser à son futur bourreau, ses yeux océaniques rivés sur la direction où Stanley devait se trouver, l'angle de vue et le mur de sa cellule l'empêchant de le voir.


- Hé Duncan! Ca va? Tu me sembles bien muet! Ca te fait quoi de t'en prendre à des hommes pour une fois? C'est étrange non? Faut pas avoir peur, je ne frappe que quand j'ai les mains libres!

Ironie et arrogance. L'esprit d'Allan A Dale était de retour...


Dernière édition par Allan le Dim 13 Mai - 2:15, édité 2 fois
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Sir Percy
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeDim 2 Déc - 0:12

Arrow La messe de Pâques --- Église de Nottingham.

5 avril 1192

Le Shérif annonça ce que voulait entendre Percy, la torture du hors-la-loi, rien ne pouvait lui faire plus plaisir. Il prit congé des deux compères en leur annonçant qu'il allait veiller au bon déroulement de la séance. Il lança un regard à son compère de Londres, il sourit en coin au Père Seymour et inclina légèrement la tête vers l'avant pour le saluer. Il fit demi-tour et se dirigea vers la sortie de l'église. Il vit alors Guisbourne avec la cousine du Prince, bien sûr ce pauvre homme ne pouvait vivre sans elle de toute évidence.. Pitoyable, ce sentiment était totalement étranger pour le chevalier...

En sortant du monument religieux, il observa les badauds. Ce peuple de Nottingham ne lui inspirait rien de bon. Mis à part l'opportunité de gagner un peu plus de pouvoir. Un sourire mauvais s'afficha sur son visage lorsqu'il passa les portes du château. Il allait enfin s'amuser un petit en voyant le bourreau s'occuper du pickpocket. Il prit directement la direction des cachots. Lorsqu'il arriva enfin dans la salle de tortures il lança un regard dans chaque recoin de la pièce. On ne pouvait pas se tromper sur la fonction de cette pièce, l'antichambre de l'enfer pour les pauvres gens qui étaient prisonniers ici. Percy salua Duncan et se positionna devant la prison du hors-la-loi.


"- Tu vas être heureux d'apprendre que le Shérif à ordonné ... ta torture. Tu es dans les mains du meilleur bourreau de la ville et du comté. J'ai entendu dire, qu'il pouvait faire souffrir ses prisonniers durant plusieurs jours... Je suis ravi d'assister à ceci. D'ailleurs j'ai quelques petites idées à vous soumettre bourreau.. Ce sera très divertissants... Du moins pour moi..certainement pas pour toi, pickpocket."
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Stanley Duncan
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeMer 5 Déc - 21:57

Etrangement son prisonnier ne suintait pas la peur, ni même l'inquiétude des événements à venir. Il attendait simplement son heure, comme s'il s'agissait d'une simple formalité. Alors que Stan s'évertuait à le rendre hors de lui, à jouir de son impuissance et de son incapacité à se sortir de pareille situation, Louis se contentait de l'observer, l'air mauvais.

« Serais-je donc un hors-la-loi... ? Quelle surprise. De toute façon dès que quelqu'un s'avise de faire plus que payer et travailler, il devient hors-la-loi. Je ne m'étonne donc plus de rien. »

Stanley sentit son sang bouillonner. De quel droit se permettait-il pareil remarque !! N'avait-il pas conscience de ce qui l'attendait? Souhaitait-il aggraver son cas?! Seul un fou osera pareilles remarques au sein des geôles face au meilleur tortionnaire qui soit. Il n'avait certes pas froid aux yeux, il fallait bien lui reconnaitre ça.
Alors que Duncan allait intervenir avec une remarque bien cinglante, son détenu l'acheva avec une phrase toute simple.

Comment ça John of Gamwell?!
LE John of Gamwell! C'était impossible! Comment le monde pouvait-il être aussi petit? Etait-il seulement possible qu'un tel individu travaille pour un noble tel que lui. Etait-ce lors du banquet que Louis avait rencontré Ariane et tissé une certaine amitié avec elle?
Stanley grogna dans sa barbe et ne sut que faire.
Allait-il prendre le risque de torturer cet homme sans savoir de quoi il en retournait? En temps normal c'était au seigneur de punir ses loyaux serviteurs. Pas les geôliers du château. En même temps, il avait commis des actes punissables au sein même de la ville. La juridiction du seigneur n'avait pas effet ici. Il ne risquait donc rien.
Le jeune homme sourit en songeant aux riches moments qu'il allait enfin pouvoir passer lorsque son ami tortionnaire entra dans la prison.
Ne tardant pas dans les lieux, il l'informa rapidement que le Shérif ainsi qui Guisbourne le demandaient dans des plus brefs délais. Stan fronça les sourcils. Ils étaient censés se trouver tous deux à la messe de Pâques et devaient encore en avoir pour bien une heure. Il devait avoir le temps de s'amuser avant de se présenter à eux. Il hocha simplement la tête en guise de réponse, ne quittant pas des yeux son prisonnier qui attendait patiemment son heure.
Comment diable pouvait-il rester de marbre ainsi?

Alors qu'Aishuu quittait les lieux, non sans lui avoir souhaité de bien s'amuser, un attroupement d'hommes fit irruption dans la pièce.
Le jeune homme poussa un grognement et se tourna vers les nouveaux venus avant d'ouvrir des yeux ronds. Ils trainaient à eux tous, un homme déchainé qui tentait par tous les moyens de s'enfuir. Pas de toute possible.
C'était un hors-la-loi! Stanley était certain de l'avoir déjà vu lors de leurs embuscades dans les bois. Ce dernier avait finalement été attrapé. C'était trop beau pour être vrai. Voilà qu'il avait deux prisonniers avec lesquels s'amuser!
Malheureusement son devoir l'appelait et il devait avant toute chose s'occuper du hors-la-loi. Ses maitres n'allaient certainement pas attendre qu'il finisse de s'amuser avec Louis. Tant pis, il avait tout son temps après tout. Louis n'allait pas se volatiliser comme ça.

Le jeune homme avança donc vers la cage qui retenait le hors-la-loi derrière les barreaux. C'était la première fois qu'il avait vraiment affaire à lui. Comment allait-il bien pouvoir l'atteindre? Psychologiquement ou physiquement? Les hommes avaient plus tendance à obéir à la douleur physique. Il ne doutait pas une seule seconde de l'efficacité de ses tendres "amis"…
Alors qu'il allait tourner les talons pour tout mettre en place, le hors-la-loi l'interpela.


"Hé Duncan! Ca va? Tu me sembles bien muet! Ca te fait quoi de t'en prendre à des hommes pour une fois? C'est étrange non? Faut pas avoir peur, je ne frappe que quand j'ai les mains libres!"

Le geôlier s'approcha à pas lents de la porte de la cage et se pencha pour observer sa proie au fond de la cellule.

"Dommage pour toi, tu auras les pieds et mains liés," lâcha-t-il d'une voix glaciale et acide.

Pour rien au monde, il n'allait se justifier devant de pareils animaux! Ils ne méritaient que la peine et la souffrance que Stanley s'abaissait volontiers à leur donner. D'ailleurs cela lui rappelaient certains souvenirs.
Il sourit d'avance, alors qu'il s'avançait vers sa table préférée : celle où il entreposait tous ses merveilleux jouets. Tout en préparant habillement deux ou trois ustensiles, il continua à parler.
Pour la forme.


"Tu devais les connaitre, ces pauvres pouilleux que j'ai dû me coltiner. Comment s'appelait cette satanée vipère déjà. Elle avait pas la langue dans sa poche, ça on peut le dire…
Ah oui… Serena c'est ça?"


Se rapprochant de son "hôte", il poursuivit avec un sourire sadique.

"Elle pleurait comme une enfant lorsqu'elle est morte en réclamant qu'on épargne sa misérable vie. Dommage c'était un joli bout de chair! Enfin, avant que je fasse mon œuvre…"

Il n'eut pas le temps de jubiler de la réaction de son prisonnier que la porte s'ouvrait en même temps que le flot d'injures qui sortaient de la bouche d'Allan A Dale.

Plus pour lui-même, Stanley marmonna avec un sourire


"Toi non plus, t'as pas ta langue dans ta poche visiblement."

Le nouveau venu était Sir Percy. Envoyé du Prince Jean, chargé de s'assurer de la bonne direction du comté de Nottingham. Duncan était incapable de déterminer s'il était là pour aider ou mettre des battons dans les roues du shérif, mais personnellement, il s'en moquait. Du moment qu'il avait des cobayes sous ses mains…

Stanley se sentit honoré d'entendre le seigneur le citer comme "le meilleur bourreau de la ville et du comté". Il s'assura qu'il fallait lui faire entendre raison et prit un malin plaisir à entrer en scène.
Louis n'avait qu'à attendre.


"Nous allions justement commencer Mon Seigneur."

[HJ = Bon j'avoue ne pas être très inspirée pour cette séance torture. N'y vois rien de personnel Allan :-P Du coup hésitez pas à répondre si le coeur vous en dit, sinon laissez-moi encore une semaine le temps de cogiter dessus... !]
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Allan A Dale
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeJeu 6 Déc - 2:49


- Dommage pour toi, tu auras les pieds et mains liés.

Allan voyait enfin le visage de Stanley Duncan de plus près... enfin de ce que lui permettait les barreaux. Il émanait de cet homme quelque chose de malsain. Une aura glaciale qui donnait la chaire de poule. Allan ne pouvait déterminerr si cela venait de la lueur perfide qui brillait au loin dans ses petits yeux sombres, de son regard calculateur, de ses fines lèvres qui esquissaient un sourire triomphant ou de sa démarche lente et assurée qui évoquait plus un reptile glissant vers sa proie qu'un homme tenant la vie d'un de ses semblables au creux de ses mains.


Le bourreau circulait allègrement de la cellule d'Allan à ses objets de torture. Il jubilait et ne s'en cachait pas. Au contraire, il était le meneur de jeu vers lequel les projecteurs de la victoire étaient tournés. Il était le personnage que tout le monde écoutait; dont tout le monde dépendait! Le rideau allait bientôt se lever, tout devait être prêt pour le bon déroulement de la pièce.


Il retardait le moment pour savourer pleinement l'idée de vaquer à son occupation favorite, à sa passion. Cette attente lui permettait également de jauger Allan et d'affaiblir cette même proie. Car faire cogiter sa victime, lui faire croire et imaginer des choses la rendait plus vulnérable car plus craintive et maniable et donc plus bavarde. Allan savait tout cela. Il n'avait certes pas reçu beaucoup d'éducation, mais il était loin d'être un sot. C'était même sa vivacité d'esprit qui l'avait fait avancer dans la vie. Paradoxalement c'était également elle qui lui avait attiré des ennuis, comme aujourd'hui... Pourquoi ne s'était-il pas contenté de se pauvre bourgeois à cette taverne! Foutue pièce d'or! Foutue avidité!


La respiration du voleur s'accéléra. Il était énervé et -même s'il était difficile à se l'avouer- gentiment effrayé. Son sang lui battait aux tempes; son coeur cognait sa gorge et aux tympans. Ses poings se serrèrent tout seuls lorsqu'il entendit le nom de Serena sortir de la bouche de se monstre avec un ton inaproprié au sort de la femme. Il lança alors l'entier de son répertoire d'injures sans réfléchir et s'avança vers Duncan. mais son élan impulsif fut vite coupé dans un claquement métallique par les chaînes qui lui entravaient ses mouvements. Il resta là debout, au milieu de sa cellule, le corps droit en face de Duncan, ses bras derrières, reliés au mur. Pendant un court instant les deux hommes se toisèrent du regard, on n'entendait que la forte respiration d'Allan, regard plissé, narines dilatées par la colère. Puis le silence fut rompu par l'arrivée de Percy et l'écho de ses pas. Allan ne broncha pas lorsque l'homme responsable de sa capture posa sur lui le même regard glacial qu'à leur rencontre, mais cette fois on y lisait de la satisfaction et non plus une once de mécontentement. L'absence de paroles (hormis les fomalités de salutation entre le seigneur et son bourreau) devint pesant. Mais Allan ne voulait pas briser cette lourde atmosphère. Il ne voulait pas montrer sa peur. Il ne voulait pas leur donner raison.


Finalement Percy fit un simple signe de tête et la porte de la cellule s'ouvrit. Allan fut surpris de voir deux soldats y entrer et le détacher. Il ne les avait même pas remarquer! Il essaya de s'extraire de leur emprise. Il se débattit comme un diable. Mais tout ce qu'il reçu à obtenir fut un poing colossal dans l'estomac. Il se plia en deux le souffle coupé et se laissa traîner au centre de la salle de torture. De nouveau la liberté de ses poignets fut de courte durée. On les lui lia au-dessus de sa tête à une chaîne accrochée au plafond. On régla la longueur de ses entraves de manière à ce que ses pieds frôlèrent de justesse le sol. Il ne pouvait ni se déplacer sur le sol en marchant, ni se mouvoir dans les airs en se balançant. Enfin, on lui déchira sa chemise, qu'on posa sur une chaise. Alors Allan, aussi énervé et tétanisé qu'il était ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire en relevant l'ironie du geste par rapport à la situation. Il profita même de l'arrivée de ce sourire pour l'élargir et le rendre narquois. Ses yeux bleus-verts vinrent alors s'enfoncer dans ceux de Percy puis ceux de Duncan.


Le tortionnaire s'était avancé vers une table couverte de tissons et de fouets, tête relevée vers Allan. Le hors-la-loi durcit son regard, figea son sourire.

- Je suis déçu, Stan. Tu ne tiens pas tes promesses. Tu ne m'as pas liés les pieds.

Il était prêt. Le rideaux se levait. Le spectacle pouvait commencer.




(HRP T'inquiète je ne le prends pas mal! Wink Bon j'ai lancé deux idées "classiques" du Moyen Age. Je te laisse choisir. Ou Percy, puisqu'il est également là! ^^ Si vous voulez plus original ou que vous avez tout simplement d'autres idées, c'est comme vous voulez.)
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Sir Percy
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeJeu 6 Déc - 18:16

"Nous allions justement commencer Mon Seigneur."

Percy sourit et fit un signe de tête pour qu'on sorte le prisonnier, deux soldats s’exécutèrent , ils l'attachèrent de façon qu'ils ne puissent s'échapper. Percy le regard avec un sourire glacial. Ce hors-la-loi allait payé son humeur massacrante et de plus le chevalier était également là pour ça. Faire de nouveau régner l'ordre dans Nottingham et mettre hors d'état de nuire, Robin des bois et sa bande.

Il observa le bourreau s'approcher de sa table couverte de divers instruments de tortures. Effectivement, cet homme était sûrement à même de briser l'esprit et la volonté de ce pickpocket. Percy était ravi d'assister à cette séance, il regrettait seulement que ce ne soit pas Robin lui même qui se trouvait là, à pendre devant lui. Il aurait enfin pu prétendre à prendre les rennes du comté, et mettre Vasey et son sous-fifre Guisbourne hors de ce château, ou bien dans ses geôles. Un sourire narquois se forma de nouveau en imaginant ces deux hommes entourés des rats qui courraient dans les cachots et des autres prisonniers qu'ils avaient eux-mêmes mit ici.


Je suis déçu, Stan. Tu ne tiens pas tes promesses. Tu ne m'as pas liés les pieds.


Percy sortit de ses pensées et reposa son attention sur l'homme qui ne touchait plus le sol, il inclina lentement la tête avec un sourire en coin. Il posa son regard à Duncan. Ce vaux rien voulait jouer à ça ? Très bien, il ne savait de toute évidence pas à qui il avait à faire, Percy avait toute une ribambelle d'idée de tortures dans la tête et il venait de lui en donnait une nouvelle.


« - Qu'à cela ne tienne ! Tu ne veux pas avoir les pieds libres ? »


Les deux soldats s'apprêtaient à attraper une nouvelle corde mais Percy les arrêta d'un signe de main. Ils semblèrent déconcerter. Percy se frotta nonchalamment le menton. Non, ce serait beaucoup trop facile ! Percy voulait voir la peur de ce hors-la-loi sur son visage et il voulait plus que tout qu'il lui dise où se trouvait son chef.


« - Dans ce cas, à quoi te serviraient-ils ?! Autant te les couper tout-de-suite, qu'en dis-tu ? Et vous Duncan, qu'en pensez-vous ? Nous pourrions, enfin vous pourriez, lui couper orteil par orteil ?.. Il saurait enfin ce que c'est la véritable douleur et puis, si il ne veut toujours pas parler... On pourrait s'occuper de ses mains, un pickpocket sans doigts, c'est tout de même beaucoup moins habile vous ne pensez pas ? »


Il lança un regard dur au hors-la-loi, comment allait-il réagir ? Serait-il toujours aussi sûr de lui ? Percy en doutait, ou si c'était le cas, il était vrai que cet homme était un inconscient.
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Stanley Duncan
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeVen 7 Déc - 12:18

La proposition de Sir Percy était claire, abrupte et irréparable.
Stanley n'avait pas pour coutume de commencer aussi salement son travail. Il aimait prendre son temps et jouir de la souffrance de son "patient". L'atteinte psychologique avait beaucoup plus d'attrait que celle physique – bien moins intéressante et toujours facile d'accès.
Malheureusement pour le hors-la-loi, les seigneurs des terres voulaient des réponses et ce au plus vite. Il était désormais difficile de prendre son temps et de profiter d'une petite séance psychologique. Il fallait aller droit au but.
Le jeune hors-la-loi aurait mieux fait de se taire comme la plupart des victimes, plutôt que de se montrer arrogant et insultant.

Stanley n'avait aucune pitié pour lui non, il ne compatissait pas. Juste l'idée de passer immédiatement à des actes barbares, salissants et sans réelles atteintes sur son moral ne l'enchantaient guère. Sans compter que sa proie risquait de tomber dans les pommes très rapidement. Etre torturer était une chose, perdre un membre en était une autre.
Surtout que vue la position dans laquelle il se tenait, un orteil sectionné et tout son sang allait lentement se déverser sur le sol, lui donnant rapidement le tournis. En fin de compte cela pouvait être intéressant. Cela rappelait à Duncan ses jeunes années d'études alors qu'on lui enseignait l'art de la torture à Londres.

Aussi approuva-t-il de la tête et choisit son arme avec soin. Il l'observa à la lumière puis s'avança vers Allan A Dale en en saisissant une nouvelle. Il frotta les deux lames l'unes contre l'autres et regarda dans les yeux le hors-la-loi.


"- Il faut que la lame soit bien aiguisée si on veut que la blessure soit nette," expliqua-t-il à tout le monde alors que Sir Percy prenait place juste au côté du hors-la-loi sur un petit tabouret, pour éviter que ses pieds ne soient imbibés de sang. "Couper un orteil n'est pas le plus difficile, les os sont ridicules. Mais les doigts… c'est une autre paire de manche. T'as plutôt intérêt à répondre de suite aux questions de Sir Percy si tu veux pas rentrer chez toi en rampant dans ton propre sang."

Le bruit tintant des deux lames se faisait de plus en plus intense et Stan pouvait voir la sueur commencer à perler sur les tempes de son adversaire.
Le tortionnaire poursuivit.


"- Il est rare que les hors-la-loi dépouillent les pauvres. Je croyais que votre ambition était justement de les aider. Drôle de revirement de situation.
Les tiens ne te donnent pas assez?"


Un petit rire s'échappa de sa gorge alors qu'il cessait de frotter les deux lames. Il en abandonna une et saisit fermement le pied droit du hors-la-loi qui commença à s'agiter. Le jeune homme leva les yeux vers lui avec un regard mauvais.

"- Si j'étais toi, j'éviterai de gigoter. Ce serait bête que tu me fasses bouger et qu'au lieu de l'orteil je sectionne ton tendon d'Achille…"
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeVen 7 Déc - 18:34

- Il faut que la lame soit bien aiguisée si on veut que la blessure soit nette. Couper un orteil n'est pas le plus difficile, les os sont ridicules. Mais les doigts… c'est une autre paire de manche.

Le coeur dans la gorge, la bile lui montant, Allan avait perdu tout envie de rire. Bien qu'il était torse et pied nus dans les sous-sols du château ayant pour seules sources de chaleurs les flammes des quelques torches, son corps surchauffait, il transpirait même. Cette fois-ci il paniquait sérieusement. Son sang s'agitait, lui tapait ses parois crâniennes l'empêchant de réfléchir correctement. Plus que deux options s'offraient à lui: parler ou se taire. Allan ne savait toujours pas ce qu'on allait lui demander. Mais les questions étaient évidentes. Il devrait dénoncer le campement des hors-la-loi et sans doutes les plans, bref tout ce qui allait faciliter la capture de la bande. Si le jeune homme parlait maintenant il n'aurait pas à subir la moindre torture physique. Mais rien ne lui garantissait qu'on allait le libérer ou encore même le laisser en vie... De plus il deviendrait un parjure. Il ne serait pas mieux que ces tortionnaires. Il perdrait tout ce qu'il avait connu, sa maison, ses amis, sa vie... Mais s'il se taisait, il perdrait ses orteils, puis ses doigts. Allan vivait de la chasse, de l'arnaque et surtout du vol. Ses mains étaient tout.

Allan fixait les lames qui s'entrechoquaient, chantaient le sadisme, annonçaient la souffrance. Une d'elles vint frôler son petit orteil.

Robin était un homme vaniteux après tout... Un chef généreux pour le peuple mais égoïste pour ses hommes... Un noble qui avait perdu son titre et ses terres en un claquement de doigts mais pourrait les retrouver tout aussi vite dès que le Prince Jean ne serait plus sur le trône.

Mais c'était Robin qui l'avait sauvé des hommes du shérif lors de leur première rencontre. Allan avait justement manqué de peu de se faire couper la main, pour expier sa faute de chasse sur les terres du shérif. Robin était intervenu in extremis. Robin et Much... Allan avait été le premier membre de la bande. Will s'était ajouté à eux peu de temps après. Une grande amitié s'était alors formée entre les deux hommes. Puis Jean et ses hommes suivirent et s'ajouta enfin Jack... Non... Il ne pouvait pas les trahirent, c'était inconcevable...

Il lui fallait trouver une trosième solution... Il lui fallait gagner du temps. Quoi de plus facile pour un arnaqueur que d'utiliser son charisme et les mots ?


T'as plutôt intérêt à répondre de suite aux questions de Sir Percy si tu veux pas rentrer chez toi en rampant dans ton propre sang.

Allan déglutit. Une goutte de sueur perla de sa tête jusqu'au bas de son dos. Il eut un frisson. Il sentait ses jambes s'ankyloser et le sang se figer. Les mains toujours attachées au-dessus de sa tête, il les referma sur les chaînes et se hissa quelque peu pour bouger. Il se rendit compte qu'il parvenait relativement à soulever son poid.

- Il est rare que les hors-la-loi dépouillent les pauvres. Je croyais que votre ambition était justement de les aider. Drôle de revirement de situation.
Les tiens ne te donnent pas assez?


- On t'a mal informé Duncan, l'homme que j'ai dérobé dans la taverne était un bourgeois. Un bourgeois véreux en plus. Et l'argent que vous avez si injustement récupéré de ma poche n'aurait pas été que pour moi, il aurait justement servi à aider lesdits pauvres.

Il ne voulu pas répondre à la dernière question. Car celle-ci, contrairemnt aux précédentes affirmations, était juste. Duncan avait touché un point sensible: il était difficile d'aider des gens dans le besoin quand soi-même on l'était.

- Si j'étais toi, j'éviterai de gigoter. Ce serait bête que tu me fasses bouger et qu'au lieu de l'orteil je sectionne ton tendon d'Achille…

Allan profita de ce moment de distraction du bourreau pour se tracter à nouveau sur ses chaînes. Lorsque son pied libre quitta entièrement le sol (l'autre prisonnier entre les mains de Duncan), il prit de l'élan et décrocha un coup de pied dans le visage de son tortionnaire.

- Tu parles trop Stanley...
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Sir Percy
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeSam 8 Déc - 17:51

Percy s'installa sur le côté de façon à ne pas être tâché du sang de ce pouilleux. Il observa Duncan expliquer ce qu'il faisait avec soin, il avait véritablement la technique pour faire monter la pression. A la place où il était Percy voyait le prisonnier transpirer. Dommage que ce bourreau soit un des sous-fifres du Shérif, mais il était prés à le garder si il réussissait à prendre le pouvoir à Nottingham.

Duncan prenait, un peu trop au goût du chevalier. Il voulait des réponses très vite. Enfin, le bourreau attrapa le pied du prisonnier. La scène devenait intéressante. Le hors-la-loi s'agita. Un demi sourire s'afficha sur le visage de Percy, il commençait à comprendre ce qui allait lui arrivait.


- Si j'étais toi, j'éviterai de gigoter. Ce serait bête que tu me fasses bouger et qu'au lieu de l'orteil je sectionne ton tendon d'Achille…


Le chevalier rit doucement, il n'avait pas penser à cela. Mais ça pouvait être tout aussi intéressant. Le petit hors-la-loi aurait mal, très mal. C'est alors que le pickpocket lança son autre pied dans la tête du tourmenteur.

- Tu parles trop Stanley...

Percy fronça les sourcils, il prit son épée et la pointa sur la gorge de l'homme qui balançait lentement devant lui. Il fit signe aux deux soldats de s'approcher et leur montra la table où on accrochait les torturés pour leur faire subir toutes sortes de choses. Les deux hommes d'armes le décrochèrent pendant que Duncan se relevait. Ils l'attachèrent à la table, pieds et poings. Il ne pourrait plus bouger. Le chevalier ne se départit pas de son sourire glaciale.

« - Ne fait plus ton malin si tu veux que je soit clément. Je pourrait te laisser la vie sauve pour cela tu n'as qu'une seule chose à faire... Dit moi où est ton chef. Où est votre campement? Sincèrement tu m'as beaucoup amusé en volant la bourse de Guisbourne, je n'ai acune envie de te punir pour cela. Alors dis moi où est Robin des bois... »

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Allan A Dale
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeDim 6 Jan - 3:29

Allan fut assez satisfait de son coup de pied dans le visage de Duncan. Mais l'esquisse de joie retomba aussi vite qu'elle était venue, lorsque Percy le menaça du bout de sa lame et fit signe à ses hommes de mains de le décrocher pour mieux l'attacher à la table de torture. Une fois ses poignets liés au-dessus de sa tête par les bracelets de fer ainsi que ses chevilles, le premier réflexe du hors-la-loi fut de se débattre dans tous les sens pour finalement constater qu'il ne pouvait bouger que la tête et à peine le torse. Il consentit enfin à relâcher sa tête sur le bois de la table, la nuque endolorie. La respiration haletante, il vît le visage glacial de Percy se pencher vers le sien, les traits contractés par l'agacement. A l'évidence il ne voulait plus rigoler.

- Ne fait plus ton malin si tu veux que je soit clément. Je pourrait te laisser la vie sauve pour cela tu n'as qu'une seule chose à faire... Dit moi où est ton chef. Où est votre campement? Sincèrement tu m'as beaucoup amusé en volant la bourse de Guisbourne, je n'ai aucune envie de te punir pour cela. Alors dis moi où est Robin des bois...

Allan eut un rire sans joie, un rire moqueur.

- Clément? Vous? Permettez-moi d'en douter ?, s'exclama-t-il en désignant la salle des yeux. Et vous pourriez me laisser la vie sauve?, accentua-t-il en fronçant les sourcils. Ce n'est pas sûre donc!

Il tenta d'approcher son visage le plus proche de celui du chevalier, scrutant son visage, il poursuivit.

- Non bien sûr que non ce n'est pas sûr. En même temps que pouvons-nous attendre d'un serpent si ce n'est que son venin? Vous n'avez aucune parole à me donner Sir Persifleur et donc aucune à tenir. Tout ce qui vous intéresse c'est des noms. Tout ce qui vous intéresse c'est la tête de Robin pour gentiment la donner à notre cher Jean-Sans-Terre, comme un chien qui donne la balle à son maître. Votre ambition vous aveugle. Vous ne voyez pas le mal que vous faîtes. Vous ne voyez pas le parcours, juste la ligne d'arrivée.

Allan relâcha sa nuque.

- Au final vous ne valez pas mieux que votre tendre Guisbourne...

Il savait qu'il était aller trop loin. Il savait qu'il allait le regretter. Mais mon Dieu qu'il était bon de dire la vérité, encore meilleur de blesser sans devoir toucher!

Duncan s'était relevé. Il se tenait debout derrière Percy et se contentait de regarder le seigneur et le hors-la-loi tour à tour. Allan déglutit, jamais il ne souhaita aussi fort voir ses amis. Il ne pouvait désespérément plus s'en sortir tout seul...
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Sir Guy de Guisbourne
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeJeu 17 Jan - 22:26

Arrow L'Eglise Arrow Messe de Pâques

Guy se dépêcha d'atteindre les geôles mais il s'arrêta un instant en arrivant au bas des marches conduisant au cellule. Il se dit que s'il avançait assez discrètement jusqu'au niveau de la cellule, il pourrait savoir ce qu'avait déjà dit ou pas dit le voleur. Il entendit la voix de Percy.

- Ne fait plus ton malin si tu veux que je soit clément. Je pourrait te laisser la vie sauve pour cela tu n'as qu'une seule chose à faire... Dit moi où est ton chef. Où est votre campement? Sincèrement tu m'as beaucoup amusé en volant la bourse de Guisbourne, je n'ai aucune envie de te punir pour cela. Alors dis moi où est Robin des bois...

Ainsi, Percy voulait bel et bien doubler le Shérif. Apporter la tête de Robin des Bois sur un plateau au Prince Jean était un bon moyen de s'assurer sa prise de pouvoir sur le comté. Il tendit l'oreille à nouveau ...

- Non bien sûr que non ce n'est pas sûr. En même temps que pouvons-nous attendre d'un serpent si ce n'est que son venin? Vous n'avez aucune parole à me donner Sir Persifleur et donc aucune à tenir. Tout ce qui vous intéresse c'est des noms. Tout ce qui vous intéresse c'est la tête de Robin pour gentiment la donner à notre cher Jean-Sans-Terre, comme un chien qui donne la balle à son maître. Votre ambition vous aveugle. Vous ne voyez pas le mal que vous faîtes. Vous ne voyez pas le parcours, juste la ligne d'arrivée.

Guy réprima un rire. Voilà qui ne plairait surement pas à Persifl... Heu Sir Percy ! Il fallait reconnaitre qu'il était assez malin. Il avait compris les intentions de Percy.

- Au final vous ne valez pas mieux que votre tendre Guisbourne...

Guy grimaça. Etre comparé à Percy n'était pas une véritable partie de plaisir. Mais finalement, en y réfléchissant, c'était plutôt intéressant de savoir qu'il était craint comme son ennemi. Une sorte de petite fierté ... Il décida que s'en était assez. Il s'avança en faisant du bruit, inutile d'alarmer Percy en lui donnant des soupçons. Il s'adressa directement à Duncan.

"- Le Shérif ordonne que le prisonnier soit remis en cellule. Plus aucun interrogatoire ne se passera sans sa présence. Si quiconque est pris à parler au prisonnier sans que le Shérif soit présent sera pendu."

Il observa un instant Sir Percy. Cela ne devait pas lui plaire.

"- Stanley remets-moi cette vermine au cachot. Immédiatement !"

Il se dirigea alors vers la sortie des geoles. Il ne souhaitait pas plus que ça discuter avec Percy. Il devait vérifier que les gardes étaient bien à leur poste. Qui sait si les hors-la-loi ne viendrait pas dans quelques jours pour libérer leur ami.

Arrow La cour
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Stanley Duncan
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeVen 18 Jan - 18:55

Le nez légèrement ensanglanté, le tortionnaire grimaça lorsqu'il passa négligemment sa main sur son visage pour constater les dégâts. Au moins, il n'était pas cassé, mais ce foutu hors-la-loi n'y était pas allé de main morte. Ou plutôt de pied mort. Il faut dire que face à la douleur et à la mort, l'adrénaline se dupliquait bien plus vite, rendant votre force bien plus conséquente qu'en temps normal.
Duncan jeta un coup d'œil au seigneur présent à ses côtés. Il ne souhaitait pas intervenir dans l'échange verbal qu'avaient les deux hommes. Après tout, il n'était pas assez placé pour répondre dans de telles circonstances, il devait juste faire soumettre le hors-la-loi à un sacré interrogatoire. Alors qu'il se penchait pour ramasser son outil, la porte s'ouvrit dans un grincement et Guy de Guisboune fit son apparition.

De nouvelles instructions?

Sir Percy était le supérieur hiérarchique de Stanley, aussi avait-il obéi aux ordres sans réfléchir. Mais il était avant tout au service du shérif par le biais de Guisbourne dont il était de temps à autre le second. Aussi lorsque ce dernier lui ordonna de reconduire le hors-la-loi dans sa cellule, Duncan ne fit aucun commentaire. Bien qu'il trouvât ceci fort étrange. Puis en fait de compte pas tellement. Peut-être que le shérif souhaitait lui-même suivre l'interrogatoire. Ce dernier aimait particulièrement l'art de Duncan.

Soucieux de ne pas se mêler au conflit qui semblait poindre le bout de son nom, Stanley Duncan attacha – non sans violence – les pieds du satané hors-la-loi. Il n'allait pas faire une seconde fois la même erreur. Abaissa les chaines qui le retenaient en l'air et le poussa vers la sortie avec autorité et force.

Après tout, si on lui laissait quelques instants de répits avant de reprendre son interrogatoire, cela signifiait qu'il aurait du temps pour Louis, qui attendait son heure.
Le prénommé Allan ne se priva de quelques commentaires quant à la situation et Stanley lui asséna un coup sur le crâne pour le faire taire, avant de le pousser sans clémence dans sa cellule. Le jeune homme referma soigneusement la porte et offrit un doux sourire à son prisonnier. L'attente d'un interrogatoire était parfois bien plus nocif que l'interrogatoire lui-même.

Stanley se détourna et s'éloigna dans les geôles pour se rapprocher de la cellule de Louis Vifargent. Ce dernier s'était assis au fond de la cellule et attendait que les heures tournent. Duncan se planta devant sa porte et l'interpela.
_ Heureux de me revoir?
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Sir Percy
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeSam 19 Jan - 17:57

Le prisonnier se débattit quelques instants puis se mit à rire. Bien sûr ce n'était qu'un rire moqueur. Il pensait quoi ? Que ça le toucherait ? Loin de là. Il ne voulait qu'une chose, c'est qu'il parle au plus vite. Avant que le Shérif n'arrive ou bien Guisbourne... Il voulait la tête de Robin et ainsi pouvoir prendre les rennes du Comté de Nottingham. Le pickpocket ne semblait pas du tout convaincu par son hypothétique clémence, il n'avait pas tord, il n'éprouvait que du mépris pour lui et ses semblables. Et si il pouvait soulagé la ville d'un de ses pouilleux, il en serait plus que ravi. Il leva la tête pour tenter de s'approcher de celle du chevalier. Percy eut demi-sourire mauvais.

Non bien sûr que non ce n'est pas sûr. En même temps que pouvons-nous attendre d'un serpent si ce n'est que son venin? Vous n'avez aucune parole à me donner Sir Persifleur et donc aucune à tenir. Tout ce qui vous intéresse c'est des noms. Tout ce qui vous intéresse c'est la tête de Robin pour gentiment la donner à notre cher Jean-Sans-Terre, comme un chien qui donne la balle à son maître. Votre ambition vous aveugle. Vous ne voyez pas le mal que vous faîtes. Vous ne voyez pas le parcours, juste la ligne d'arrivée. Au final vous ne valez pas mieux que votre tendre Guisbourne...

Il avait terminé après avoir reposé sa tête sur la table. Ce petit hors-la-loi avait tout compris, Percy se moquait plus que tout de ce qu'il pouvait faire au bas-peuple, il le méprisait plus que tout et il était même content quand celui-ci souffrait. Il devait savoir qui était le maître, c'était eux, les nobles, lui Sir Percy descendant des fiers guerriers Normands. Ils n'étaient rien, rien comparé à son peuple. Persifleur.. C'est donc comme cela qu'on l'appelait en ville. Il rit, ils n'avaient rien trouvé de plus original ? Il n'eut pas le temps de répondre, Guisbourne venait d'arriver. Il perdit tout sourire. Pourquoi était-il là ? Non, ses plans tombaient à l'eau.

"- Le Shérif ordonne que le prisonnier soit remis en cellule. Plus aucun interrogatoire ne se passera sans sa présence. Si quiconque est pris à parler au prisonnier sans que le Shérif soit présent sera pendu."


Percy lança un regard à l'homme de main du Shérif. Il resta de marbre malgré son mécontentement. Il servait à rien de montrer son envie d'interroger cet homme seul. Guisbourne ordonna de mettre le prisonnier en cellule et ressortit des geôles. Le chevalier serra les dents et regarda celui qui devait l'aider à faire main basse sur cette ville, partir dans sa cage. Il contint sa rage et sortit sans un mot. Il allait rejoindre le seul homme qui était de son camps à Nottingham. Le nouveau prêtre, Seymour...



Arrow Le couvent


Dernière édition par Sir Percy le Jeu 24 Jan - 18:37, édité 1 fois
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Allan A Dale
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeDim 20 Jan - 5:27

(HRP: Stan, je suis passé des chaînes à la table, donc il faut que tu me décroches de la table, non des airs. ^^)


Allongé sur la table, la tête tordue de côté pour voir le nouveau venu, Allan reconnu rapidement l'homme debout dans l'encadrement de la porte. Guisbourne! Allan n'y croyait pas, Guisbourne était son sauveur! Certes, sa séance n'était que suspendue pour être remise à plus tard, qui plus est avec le shérif, mais Allan gagnait quand même quelque chose de précieux: le temps. Le salvateur parti aussi vite qu'il était revenu, laissant derrière lui un Stanley toujours aussi obéissant mais quelque peu agacé, et un Percy complètement enragé. Les gardes retirèrent violemment Allan de la table en bois. pour le mettre debout et luis attacher les mains. Et ce fut un Duncan averti qui lia avec autant de ferveur les pieds du prisonnier et le poussa en direction de la sortie. Il était relativement difficile de marcher avec les pieds enchaînés et le geste de Duncan fit tituber Allan, il manqua de peu de chuter. Le contact du sol gelé rappela à Allan qu'il était pieds nus ainsi que torse nu.


- Hé! Je peux au moins avoir mes vêtements? Ah oui! Vous ne pouvez pas me parler, sinon vous êtes morts! Hum... ça pourrait être drôle... Vous me dîtes un seul mot et vous finissez comme des pantins! Duncan tu...


Allan fut brutalement interrompu par un coup derrière la tête de la part du bourreau. Après être sorti de la salle de torture et avoir quelque peu longé le couloir des cellules, le hors-la-loi se retrouva de nouveau jeté dans sa cage. Mais cette fois-ci ce fut beaucoup moins classe, ses pas ne pouvant rattraper l'élan qu'on lui donna, il s'étala parterre de tout son long. Il ramena ses jambes au reste de son corps pour s'agenouiller et leva la tête vers Stanley Duncan. Le tortionnaire ne lui fit aucune remarque. Pas la moindre insultes, pas la moindre menace. Non, il se contenta de sourire. Un sourire mielleux qui n'annonçait rien de bon. Puis il tourna les talons et se posta devant la cellule de Louis. Allan voulu se lever, mais il fut pris de convulsions. Ses jambes flageolantes refusaient de la porter. Il avait chaud et froid en même temps. Des fourmillements se firent sentir entre le nez et la lèvre supérieure. Il connaissait cette sensation. Normalement il la ressentait après avoir mangé un aliment qui n'était pas bon ou après une soirée trop arrosée. Il sentit son estomac se contracter. Toujours agenouillé, il se pencha en avant et vomit. Il cracha une ou deux fois, puis se détourna de sa bile pour ramper jusqu'au mur et s'y adosser. Le contact de la pierre froide sur son dos lui fit du bien. La tête légèrement levée, il respira profondément. Il voulait juste s'en aller de cet endroit. Il souhaitait boire un grand verre d'eau, dévorer un mouton à la broche accompagné d'une chope de bière, voir ses amis et la forêt de Sherwood. Il ferma les yeux, la respiration calmée et pensa que c'était sans doute la première personne à pouvoir se vanter d'être sortie de la salle de torture sans une seule égratignure. Pour l'instant... Il pria ardemment que toute cette histoire prenne fin... Mais avant cela il se devait quand même de faire remarquer ce point primordial à son tortionnaire.


- Sans le vouloir, tu as fait de moi une légende Duncan! Le premier prisonnier a être sorti de ta salle de jeux complètement intact! Tu crois que ça peut gagner beaucoup de pièces, une légende?
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Louis Vifargent
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeLun 21 Jan - 20:10

    Louis souriait à present, il était heureux de voir que tenir tête à Duncan semblait porter ses fruits. En effet le bourreau semblait prêt à sortir de ses gonds. Bien entendu le chevalier ignorait ce que la perte de contrôle de Stanley impliquait comme sévices sur sa personne mais il s’en fichait. Il était de toute façon bien partit pour crever dans cette salle dégoulinante de méchanceté et d’humidité alors autant pourrir la vie à ce satané tortionnaire autant qu’il le pouvait… Il garda donc son sourire de rebelle.

    Du moins, il le garda jusqu’à qu’un sourire mauvais fleurisse à son tour sur les lèvres de Stanley. Visiblement sa phrase concernant Gamwell, si elle avait eu l’effet escompté, n’avait pas duré bien longtemps. Augurant pour le jeune homme brun la fin des réjouissances plus rapidement que prévu, celui-ci sentit une coulée de sueur froide s’insinuer entre ses omoplates. Se reprenant, il soutint le regard de Duncan.

    Puis les évènements s’enchainèrent assez rapidement. Un inconnu au physique étrange entra, annonça au bourreau qu’il était demandé par Vasey, le Shérif de Nottingham. Puis, aussi silencieusement qu’il était entré, il ressortit, laissant dans son sillage une aura de danger et d’inconnu à la fois attrayante et repoussante. Super, encore un super méchant dans la ville… Louis commençait à en avoir assez de les voir tous défiler comme s’ils étaient les rois du monde…

    Tiens en voilà encore un qui se croyait supérieur au peuple… Son air hautain, mesquin et satisfait donnait envie de vomir. Mais malgré tout, le voir donner des ordres à Duncan comme s’il était un chien procura à Louis un plaisir certain. Finalement chacun de ces gros poissons en avait un encore plus gros au-dessus de lui… D’ailleurs le plus gros poisson de la partie amenait quelqu’un avec lui.

    Le nouveau venu était encadré par deux gardes et semblait de bien basse extraction. Mais il n’avait pas la langue dans sa poche. Il lançait des piques à la cantonade, semblant se ficher du fait qu’il était dans le nid de vipères le plus puant de l’Angleterre… Louis l’aurait presque pris en admiration. De plus l’arrivée du hors-la-loi, car s’en était un, détourna Stanley de sa personne et le chevalier se permit de respirer un peu plus librement. Sa mort allait attendre finalement.

    Le jeune hors-la-loi à la langue si piquante se fit entrainer dans la salle de torture manu militari et apparemment, de ce que le noble sans terres pu entendre, on avait pas l’intention d’attendre un quelconque simili de procès pour le passer à la Question. Grimaçant pour le pauvre, Louis s’enfonça au plus profond de sa cellule, s’asseyant et ramenant ses jambes à lui. Il s’était réellement mis dans un pétrin sans fond.

    S’il avait été seul, il aurait pu dresser son courage comme un bouclier mais… Les cris que l’autre allait bientôt pousser allaient briser son attitude sûre d’elle comme du verre. Il ne supporterait pas d’entendre quelqu’un passer sous les outils de Stanley. Surtout un rebelle de Robin de Bois qui se battait pour la justice, la vraie. Il secoua la tête et fourra son visage entre ses genoux, redoutant l’instant où tout allait commencer.

    Mais il sembla que le destin en avait une fois de plus décidé autrement. En effet, un autre larbin de Vasey fit son entrée et Louis reconnut à la voix, Guisbourne, le bras droit du Shérif. Il ordonna qu’on attende celui-ci pour procéder à l’interrogatoire du prisonnier. Il précisa que tout contrevenant à cet ordre s’exposait à une mise à mort en bonne et due forme. Dans sa voix transparaissait un certain plaisir et Louis se demanda pourquoi.

    Pourtant ses questions restèrent sans réponses et son fil de pensée fut coupé par le visage honnit de Stanley Duncan qui l’interpela avec une phrase venimeuse qui redonna à Louis toute sa superbe dédaigneuse. Il se leva d’un bond, encore totalement libre de ses mouvements et s’approcha de l’ouverture de sa porte de cellule pour sourire sombrement et répondre sur un ton mielleux :


    « Toujours mon cher… Tu as l’air fort occupé, je suis touché que tu prenne le temps de venir me conter fleurette… Je saurais m’en souvenir, soit en sûr. »

    Sa dernière phrase avait claqué comme un fouet, une menace à peine voilée. Plus tôt dans la rue, Louis avait failli gagner… Si seulement ils n’avaient pas été si nombreux à vouloir sa peau… Soudain furieux de s’être fait avoir de cette façon, il serra les dents, ses yeux bleu roi étincelant d’une rage mal contenue.

    Louis recula et croisa les bras, provoquant à nouveau, semblant inébranlable devant l’épreuve qui l’attendait. A l’intérieur c’était tout autre. Si seulement quelqu’un pouvait avoir eu vent de son emprisonnement et venir le sauver… Plus qu’incertain de son avenir, Louis se mit à prier silencieusement le Ciel de lui venir en aide...
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Stanley Duncan
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeMar 22 Jan - 17:20

Pour rien au monde, le bourreau n'échangerait sa place.
Certes, la douleur le passionnait au plus au point. A un tel point qu'avec certains de ses "confrères", ils s’entraînaient les uns sur les autres ; testant ainsi leurs limites, comprenant sans failles ni leurres, ce que ressentaient réellement les victimes qui passaient sous leurs doigts habiles.
Pour autant, la noirceur et la froideur qui prédominaient au sein de ces cachots, rendaient assurément les choses encore plus difficiles à affronter pour les malheureux qui avaient affaire à lui.
Et autant vous dire qu'il y en avait eu des malheureux.
Et il y avait eu des cris.
Résonnant sur les murs, se répandant comme un murmure.

Les bons gens de Nottingham tremblaient à l'énonciation du nom : Duncan.
Tous ceux qui avaient terminé dans sa chambre de torture, n'étaient jamais ressortis indemnes. Certains avaient survécus. Mais aucun ne pouvait se vanter de ne pas garder ne serait-ce qu'une seule égratignure de sa part.

Aussi lorsque le hors-la-loi lui fit un dernier affront en lui signalant qu'il entrait dans la "légende", Stanley tourna vivement les yeux vers lui. Croyez-moi sur paroles, si un simple regard tuait, on serait actuellement en train de creuse une tombe pour Allan A Dale. Hélas, Duncan était impuissant.
Les ordres du shérif étaient clairs comme de l'eau de roche.

Pas touche au hors-la-loi sans sa présence. Sous peine de mort certaine.

Intérieurement, il jura.
Que n'aurait-il donné en cet instant, pour jouir d'une certaine liberté et d'une insondable autorité. Afin de pouvoir faire taire ce chien qui ne cessait de lancer des piques, inlassablement. A croire que c'était une deuxième nature chez lui.
Prenant sur lui, il détourna les yeux, songeant aux supplices qu'il ferait subir au jeune fou, une fois que son tour viendrait. Mais pour l'heure, il avait quelqu'un d'autre qui l'attendait.

Et puisque le renégat se tenant dans la cellule d'à côté, semblait se pavaner sans craindre une seule seconde ce qu'il pourrait lui faire subir, Stanley prit une décision qu'il n'avait jamais prise jusqu'alors.

Ignorant la menace voilée de Louis, aussi aisément qu'on chasse une mouche, le tortionnaire saisit son trousseau de clés et ouvrit la porte avec violence. Louis fit obliger de reculer pour ne pas se prendre la grille en pleine figure, mais cela ne l'empêcha pas d'adresser au jeune homme un regard mauvais. Cela le perdrait…


_ Bien vu, Allan, cracha Stanley à l'intention du hors-la-loi qui était toujours étalé au sol dans sa cellule, pieds et mains liés. Te voilà devenu légende. Dommage, seules les personnes ici présentes pourront se souvenir des quelques heures de répits que tu as obtenues. Sois certain que tu ne sortiras pas d'ici en un seul morceau. Et puisque tu penses te croire tout permis, je te propose une petite démonstration de ce qui t'attend.

L'homme jeta un coup d'œil à la cellule, non sans avoir fait reculer Louis au fond de sa cellule. La pièce était suffisamment spacieuse pour qu'il exerce son art en toute tranquillité. C'était parfait.

D'un claquement de doigts, un de ses gardes maintient Louis immobile, le temps de lui attacher les mains dans le dos, tandis que Stanley tout tranquille faisait passer une chaîne dans un anneau crocheté au plafond. Avec des gestes précis et méticuleux, il la relia à une superbe machine que deux de ses acolytes lui apportaient en silence, avant de filer.
Les hurlements n'étaient pas leur fort, même si ce n'étaient pas eux qui subissaient.
Le bourreau attrapa vivement Louis par le col, bien que celui-ci essaye de s'échapper ou du moins de se défendre. C'était bien évidemment futile, mais Stanley était préparé. Il s'était déjà pris un coup de pied en pleine figure. Il était paré à toute éventualité.
Il attacha sa proie à la chaîne qui pendait du plafond et s'éloigna vivement car Louis venait, une nouvelle fois de tenter une attaque subtile bien qu'inutile. Ayant les poings liés, il se défendait avec ses jambes, tout comme Allan avant lui. Mais la pièce était spacieuse. Sans compter que relier au plafond s'il tirait trop sur ses liens, il ne ferait que se faire lui-même subir, une atroce douleur.
Ce fut d'ailleurs le cas car Louis s'éloigna de Stanley avec une grimace. Il avait finalement compris là où résidait la monstruosité et se contenta d'attendre son heure.

Peut-être réalisait-il seulement maintenant ce qui s'en suivait. De toute manière, si ce fut le cas, cela ne se lut pas dans ses yeux, toujours aussi sombres et noirs.
Stanley fit jouer ses doigts sur la manivelle de sa machine, qui était un simple assemblage de roues et mécanismes, permettant de remonter la chaîne du plafond. Louis dut enfin comprendre car il ouvrit des yeux ronds.
Stanley, tout fier de son petit effet, eut un sourire mauvais et enclencha doucement la roue.

L'effet fut immédiat. La chaîne roula dans un grincement atroce et les liens de son prisonnier le tirèrent brusquement en hauteur, l'obligeant à se placer juste sous le crochet tant la douleur devait être désagréable. Louis grinça dans ses dents alors que ses bras remontaient dans son dos. Dans une position plutôt inconfortable. Qui pouvait s'avérer insurmontable si Stanley persistait dans cette voie. Et il en avait bien l'intention.


_ Tout ça pour les beaux yeux d'une fille, rigola Duncan en s'approchant de Louis avec un couteau entre ses doigts qu'il faisait tourner comme si ce n'était qu'un jouet. Quel idiot tu fais!

Sur ces mots, Stanley arracha copieusement les vêtements de son adversaire et ce dernier se retrouva rapidement torse nu. La sueur coulait le long de son cou et le tortionnaire fut presque certain de le voir frémir.
De peur ou de colère?!
Bientôt il serait sûr de la réponse.

La colère pouvait encore prédominer, mais bientôt la souffrance serait telle que cette haine serait balayée comme un mauvais rêve.

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Robin des Bois
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeJeu 24 Jan - 16:30

Arrow La Taverne - A la recherche d'amis


Robin refermait la porte qui menait aux geôles, tous en pensant à la suite des événements et à ce qui allait se passer. Même s'il avait pour habitude de voir les plans changer à tous bout de champs, le prince des voleurs aimait que les choses soient sous contrôle, hors, aujourd'hui il ne contrôlait plus rien. Il suivait silencieusement ses deux acolytes, soufrant à chaque mouvement et se maudissant de ne pas avoir pu se débarrasser de Fenry. C'est dernier temps, tous semblait aller de travers, il y avait temps de choses à faire et il était dans un si mauvais états.Il avait même raté le garde avec sa flèche, une chose qui ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Il se sentait diminué, Robin faisait tous pour camouflé son anxiété mais, elle en était devenu presque palpable et ses compagnons n'étaient pas dupes, ils le connaissaient très bien et feindre la douleur ne servait vraiment à rien. Avec le temps, Carl et Azeem avait vite appris a déchiffré le roi des voleurs et à cet instant, ce dernier se demandait ce qu'ils pouvaient bien penser de lui, s'il y avait bien une chose qu'il avait, c 'était une fierté un peu trop grande, au point de se montrer parfois bien désagréable.

Quand l'un des gardes surgit, Robin s'empressa de serrer son faux prisonnier et s'adressa au garde, sur un ton des plus convaincant et avec son petit sourire agaçant, don il avait le secret.


- On amène ce vaurien à notre cher bourreau!

Tout en écoutant Carl enchainer sur le dialogue, Robin serra davantage Azeem pour apporter plus de crédibilité et d'une autre maniéré, il avait un peu de mal à se concentrer. Le garde ne devait rien percevoir, car si leur tentative de sauvetage se soldait par un échec, le shérif aurait là, de bien beaux trophées. Le chef des hors-la loi et sa petite bande, qui se jetait droit dans la gueule du loup et avec un chef dans un état lamentable. Robin commençait de plus en plus à regretter de ne pas avoir écouté Marianne mais, c'était son devoir, il ne devait pas abandonner ses compagnons, ceux qui jamais ne l'avaient abandonné et a qu'il jurait fidélité et respect. A force de temps, la petite bande était devenu sa seule et unique famille et il était prêt à donner sa vie pour la leur. Un sacrifice qu'il allait avoir bien du mal à réussir, il avait accepté d'aider Ariane et le plan avait l'air de bien se dérouler et pourtant, il doutait encore et le fait de ne pas avoir de nouvelle d'Allan, n'était pas vraiment une bonne nouvelle, ce petit malin avait la fâcheuse tendance à s'attirer des problèmes et ce n'était pas vraiment le bon moment pour espérer être sauvé, même si généralement il s'en sortait très bien tous seul.

Quand le garde interpella le petit groupe, au moment où ils pensaient tous pouvoir continuer, Robin sentit son cœur palpiter, s'ils étaient découverts, fuir ne serait pas des plus simple et il allait devoir compter sur l'aide de ses compagnons, car peu à peu, sa vision se troublait et il lutait a chaque instant pour tenir debout, il se dit qu'en finalité il aurait fait un très bon prisonnier.


- Dites à Duncan de lui montrer ce que c'est que l'hospitalité anglaise!

Duncan... ce nom, Robin le connaissait, il n'avait jamais rencontré cet homme mais, il savait qu'il était le bourreau attitré du shérif et qu'il était tous a fait possible qu'il soit impliqué et même l'acteur principale de ce qui était arrivé à sa sœur. A ce moment, Robin sentit Azeem le pousser légèrement, comme pour l'inviter a gardé son calme. Quand le soldat cracha au pied du Maure, Robin faillit ce ruer sur ce garde alcoolique. Non, non il ne fallait pas faire ça, rester calme, continuer à se faufiler dans les geôles, trouver Louis et repartir au plus vite. Ceci était facile à penser mais, Robin savait parfaitement qu'il risquait de perdre son calme en rencontrant le bourreau et qu'il allait chercher à le faire parler, il était temps qu'il sache exactement qui était responsable. Même s'il n'en parlait jamais, Robin pensait constamment à Cyrielle et était parfois sujet à des cauchemars. Ainsi, cette mission sauvetage risquait de changer de tournure et les choses pourraient se compliquer davantage.

Le petit groupe continuaient d'avancer dans le couloir et une fois seul, le naturel pouvait revenir.


- Bon, ben il n'y a plus qu'à trouver Louis...

- Il y a quelqu'un d 'autre que j'aimerais trouver, j'ai deux ou trois mots à lui dire. Marmonna, Robin.

Puis, sans dire un mot de plus, Robin accéléra le pas en bousculant a moité Carl et Azeem. Les geôles étaient plutôt grandes et contenaient un bon nombre de prisonniers. Tendit qu'il marchait près des cellules, Robin observait silencieusement les prisonniers en regrettant de ne pas pouvoir tous les libérer. Les trois compagnons faisaient en sorte de ne pas approcher des cellules et continuait de jouer le jeu. Il ne fallait pas qu'un pauvre prisonnier se mette a les interpeler et leur demande de l'aide, au risque d'attirer les gardes. Au détour d'un changement d'un couloir, Robin posa soudain un genou a terre et se plaqua le long d'un mur, ses blessures devenaient de plus en plus intense et il regardait ses deux camarades en grimaçant.

- C'est bon! Ça vas..j'ai juste besoin...de..rep...rendre mo.mon....souffle.!

Robin du tout de même se résoudre à accepter l'aide des deux hommes pour le relever et il se mit à prendre de profondes inspirations, avant de continuer son chemin, en boitant et en se tenant les cotes. Avec la douleur, se rajoutait de l'agacement et de la colère.

- Maudit Fenry!
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Carl
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeVen 25 Jan - 17:41

Arrow La taverne ----A la recherche d'amis

Carl ouvrit la marche, c'était certainement mieux comme ça. Robin était incapable de décocher une flèche alors se mettre en première ligne, in-envisageable. Ils descendirent l'escalier pour rejoindre les cellules et ralentirent enfin le pas. Carl ne pouvait calmer son angoisse. Si ils trouvaient des gardes qui les reconnaissaient ? Ils étaient fichus. Carl s'empressa de chasser cette idée, ils allaient y arriver. Tout se passerait pour le mieux. Ils allaient sauver ce Louis et sortir de ce château sains et saufs. Des voix se firent entendre. Azeem leur ordonna de le tenir. Le jeune homme lui prit le bras immédiatement. Deux soldats émergèrent d'une autre pièce en leur intimant de se présenter, Robin leur répondit qu'ils amenaient Azeem au bourreau.

-Le shérif pense que ce Sarrasin est un espion, trempant dans une affaire avec le roi Richard.

Carl énonça la chose avec une fermeté qui l'étonna lui même. Il ignorait complètement d'où lui était venu cette idée d'espion et de Roi Richard mais de toute évidence cela n'avait choqué personne.
La conversation continua et Carl regardait avec appréhension la porte qu'ils souhaitaient tous les trois passer. Robin avança vers la porte et il fit de-même. Ils s'arrêtèrent lorsqu'un des deux hommes du Shérif les héla. Il ferma les yeux quelques secondes et se retourna en même temps que ses deux amis. Seulement, une nouvelle provocation pour Azeem. Carl acquiesça et se dépêcha à passer cette fichu porte. Bon sang comment pouvaient-ils être aussi ignoble? Ils pressèrent de nouveau le pas, mettant le plus de distance possible entre eux et les soldats. Carl se détendit légèrement et abandonné quelque peu son rôle de garde.


-Bon, ben il n'y a plus qu'à trouver Louis...

Carl acquiesça, il espérait qu'il le ferait aux plus vite. Il voulait retourner au campement. Il entendit Robin marmonner quelque chose sur le fait qu'il voulait trouver quelqu'un d'autre. Il se tourna vers lui avec un regard interrogateur. Qui voulait-il trouver ici ?

-Qui ? A qui veux-tu parler ?

Robin accéléra le pas sans en dire plus. Il les bouscula sans dire un mot. Carl haussa les épaules et soupira. Il secoua la tête et suivit son chef sans prononcer une parole. A un changement de couloir, il vit Robin poser un genou à terre. Que lui arrivait-il?Il l'observa, il les regardait en grimaçant.

-C'est bon! Ça vas..j'ai juste besoin...de..rep...rendre mo.mon....souffle.!

Carl fronça les sourcils et tendit la main à son chef et Azeem fit de même. Ils recommencèrent à marcher en observant discrètement dans les cellules. Il regarda Robin avancer en boitant et se tenant les côtés. Carl soupira, tout cela était complètement stupide, leur chef risquait sa vie alors qu'il aurait dû rester alité. Certes le jeune homme avait tant espéré le voir venir les aider mais il se rendait vraiment compte que c'était une mauvaise idée et décida de le dire franchement.

« -Tu n'aurais pas du venir Robin. Tu n'es pas en état. Tu as été complètement inconscient de venir avec nous. On n'aurait pu s'en sortir ! Tu te rends compte que si ça tourne mal tu risques de ne pas pouvoir suivre ? »

Carl se tourna vers Azeem espérant recevoir un peu de soutient de lui, même si à présent qu'ils se trouvaient tous dans les geôles ça ne changerait strictement rien.
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Louis Vifargent
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeMar 5 Fév - 1:39

    Louis, malgré son apparent calme, rageait intérieurement. Il était impuissant ici, coincé entre ces quatre murs de pierre dégoulinante d’eau croupie. Oh il pouvait très bien tenter de sauter à la gorge du premier qui oserait entrer dans sa cellule mais il n’était pas convaincu du résultat… Aussi se contentait-il de tourner en rond dans sa cellule, tentant d’ignorer l’angoisse qui commençait à pointer dans sa tête.

    Soudain la serrure de sa porte cliqueta et Louis eut juste le temps de s’écarter de sa porte avant que celle-ci ne claque contre le mur dans un grand fracas. Ainsi son tour était venu. Duncan cracha quelques méchancetés au détenu d’à côté avant d’envoyer un garde ligoter le chevaler sans terres. Celui-ci se laissa faire, gardant son esprit à l’affût de la moindre occasion de tenter une évasion. Mais il eut beau ouvrir les yeux, rien ne se présenta.

    Les deux soldats qui l’avaient attaché s’éclipsèrent sans demander leur reste et Louis se retrouva soudain agrippé par le col, son visage à deux doigts de celui de Stanley. Se retenant de lui cracher au visage, il se débattit un peu, suffisamment pour voir que le bourreau avait une poigne ferme qui ne lui permettrait pas de s’enfuir. S’appliquant alors à garder un air haineux sur le visage, il se laissa attacher à la lourde chaine qui pendait du plafond.

    Cependant, dans un dernier sursaut de bravade, il tenta d’envoyer son pied dans le ventre de Duncan qui l’évita sans peine, la cellule étant assez large pour lui permettre de l’esquiver sans problèmes. Le jeune homme allait tenter un nouvel assaut quand ses épaules protestèrent en une douleur fulgurante. Grimaçant, le chevalier se stabilisa immédiatement au sol et se tint sage. Il souffla un instant, le temps que la douleur reflue.

    Mais dans sa tête une autre douleur, plus insidieuse celle-là, venait de naître. C’était la morsure froide de l’anticipation. Car Louis avait comprit son châtiment, il avait deviné ce que Stanley comptait lui faire. Et à part un miracle, à présent, plus rien ne pourrait l’empêcher de souffrir autant que son bourreau le souhaiterait. Pour la première fois depuis qu’il avait atterri ici, le chevalier ne put dissimuler sa peur. Son visage pâlit et une sueur froide commença à couler dans son dos et sur ses tempes. Mais ses yeux restèrent aussi froids et glaciaux qu’ils l’avaient été jusqu’à présent.

    Malheureusement pour le jeune homme, ce dernier barrage de bravade ne dura pas et quand le mécanisme s’enclencha, ses yeux s’écarquillèrent de frayeur. Aucun son n’avait encore été par sa bouche mais nul doute que cela n’allait pas tarder. Les prunelles bleues de Louis se glacèrent de peur cette fois et il ferma les yeux, attendant que la traction ne lui torde les membres. Finalement Stanley n’alla pas jusque là mais il arrêta de tourner la manivelle juste de façon à se Louis sente ses bras remonter lentement dans son dos et le tirer furieusement sans toutefois que ses épaules se déboitent.

    Il sentit ensuite la morsure froide d’une lame contre sa gorge et il rouvrit les yeux, les rivant sur ceux, noirs et sans fonds, de Duncan. Quand celui-ci lui lança une petite phrase assassine, le jeune homme, luttant déjà contre les prémices d’un supplice pire à venir, se contenta de cracher brusquement au visage de son tortionnaire. Satisfait d’être encore capable d’une telle bravade, il sourit brièvement avant de grimacer.

    Torse nu et totalement à la merci de son adversaire du moment, le chevalier avait de plus en plus mal. Serrant les dents, il se jura de ne pas laisser à Stanley le plaisir de l’entendre nu gémir, ni crier, ni hurler. Enfin… S’il y arrivait. Il n’en était plus très sûr à présent…
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Allan A Dale
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeDim 10 Fév - 20:03

- Bien vu, Allan, te voilà devenu légende. Dommage, seules les personnes ici présentes pourront se souvenir des quelques heures de répits que tu as obtenues. Sois certain que tu ne sortiras pas d'ici en un seul morceau. Et puisque tu penses te croire tout permis, je te propose une petite démonstration de ce qui t'attend.

Allan toujours à terre, entreprit de se relever aussitôt qu'après Duncan ait lancé cette menace. Il se savait temporairement protégé par l'ordre du Shérif, mais il n'en était pas de même pour Louis. Allan s'était bien douté que son voisin de cellule allait avoir à faire au bourreau un moment ou à un autre, comme tout bon pensionnaire des geôles de ce château, mais il n'avait pas pensé un seul instant accélérer le processus. Il remonta lentement en s'appuyant contre le mur et parvint à se mettre sur ses jambes. Une fois debout, il s'avança vers la cellule de Louis et referma ses mains sur les barreaux qui les séparaient. Il observa la haine et la frustration de Duncan se changer en rictus et la cellule de Louis en salle de torture. La vision du mécanisme horrifia le hors-la-loi. Il comprit rapidement ce que Louis allait subir. Il ne voulait pas voir ça. Il ne voulait pas voir les bras et les jambes de ce pauvre homme se tendre encore et encore... Il ne voulait pas entendre les os craquer, ne désirait pas être hanté par le visage de Louis que la douleur allait crisper et l'échos de ses cris. A cet instant, l'homme tentait de dissimuler la peur tant bien que mal derrière un regard assuré et des paroles remplies de bravoure, mais Allan savait qu'il allait craquer comme la majorité des personnes, et il ne souhaitait pas être là quand cela allait arriver. Rien n'était plus moche que les supplications d'une personne face à la douleur. Enfin... Les protestations d'un homme du peuple, sans doute innocent, celles d'une mauvaise personne, c'était sans doute autre chose... Allan voulait détourner les yeux de ce massacre, mais il n'arrivait décollés ses prunelles de cette scène. Il avait l'impression que si il était proche de Louis, il pourrait faire quelque chose pour l'aider. Il refusait de s'imaginer à sa place. Son courage et son insolence seraient immédiatement brisés, anéantis, terrés au fond de lui pour ne faire place plus qu'à la peur et la peine.

Et Duncan n'attendait que ça... A défaut de directement l'atteindre, il espérait au moins lire la peur sur son visage. Allan raffermit ses traits. Tout comme Louis le fit avant lui. Il ne fallait rien laisser paraître, ne donner aucune satisfaction au tortionnaire, c'est ce qu'il leurs restait. Louis était vraiment décidé à se battre jusqu'au bout. Il tenta la parade du coup de pied, la même qu'Allan fit une heure auparavant (ou peut-être plus, le temps ne s'écoulait pas de la même manière entre ces murs), cela n'aboutit à rien malheureusement, mais le pickpocket admira le geste. Peut-être que Louis allait durer plus longtemps que la majorité finalement...

Le bourreau du shérif mentionna une fille. Le chevalier avait atterrit dans cette prison à cause d'une fille. Ceci attisa la curiosité d'Allan. Particulièrement lorsqu'il crut voir une lueur de jalousie brûler dans les yeux de Stanley Duncan. Ils avaient en histoire en commun et elle s'annonçait être intéressante... En attendant, cette pièce du puzzle pourrait lui être utile...

Duncan tourna la manivelle. Les bras de Louis se tendirent. Allan ferma les yeux et déglutit puis les rouvrit. Le mécanisme s'arrêta et Stanley s'approcha d'un Louis plus déterminé que jamais à ne rien montrer. Lorsque la vipère dégaina un petit couteau qu'il logea sous la gorge de Louis, ce-dernier lui cracha même visage. Un léger rire sortit de la gorge du hors-la-loi. Cette réaction l'étonna lui-même. Bien sûr il était normal de rire face à cela, mais la situation était tellement désespérée! Duncan le foudroya rapidement du regard avant de se concentrer à nouveau sur Louis. Allan profita de ce bref instant de considération pour tenter de gagner du temps. Si Louis se faisait torturer maintenant et avec tant de hargne, c'était de sa faute, pas celle du chevalier.

- Est-elle belle? Ce n'est pas à lui que je pose la question...
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Robin des Bois
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeMar 14 Jan - 23:39

Robin continuait de marcher dans les couloirs étroits des geôles, avec ses deux accompagnons. Depuis qu'ils avaient emprunté le passage qui menait aux cachots, le prince des voleurs devait fournir de plus en plus d'efforts pour ne pas s'effondrer, chaque gestes, chaque mouvements, lui faisait horriblement mal mais, il devait continuer. A présent, et tendit qu'il avait fini par accepter l'aide de ses deux amis, Robin continuait de marcher et plus ils approchaient de leur but et plus sa colère de augmentait et se transformait en une rage qui pouvait se lire sur son visage. Tendit que le trio continuait son avancer et bifurquait dans un couloir, Robin continuait de penser au bourreau qui avait peut être été responsable de ce qui était arrivé à Cyrielle et d'un coup, le prince des voleurs semblait plus impatient d'en découdre avec le bourreau que de délivrer Louis. Cette mission sauvetage ne serait pas de tout repos et le chef des hors la loi se demandait encore ou pouvait bien se trouver Allan, cet homme trainait souvent dans de mauvais endroit mais, il n’était pas du genre à abandonner ses amis et surtout à louper ce genre de mission suicide. Ainsi, Robin s'inquiétait pour Allan, comme il s'était toujours inquiété pour les membres de sa bande. Depuis qu'il était revenu de la terre sainte et qu'il avait été déclaré hors la loi, Robin avait une nouvelle famille et conquit le cœur de sa belle Marianne et même s'il commençait à envisager le fait qu'il pourrait passer le flambeau et profiter d'une vie un peu plus ordinaire, Robin savait qu'il avait encore un grand devoir et après avoir libéré Louis et fait payer Duncan, il devrait s'occuper du cas, Fenry.


Perdu dans ses pensées, le prince des voleurs, n'avait écouté que d'une oreille discrète, les paroles de Carl, qui se faisait beaucoup de soucis pour lui. Toutefois, Robin qui avait un peu de mal à se contrôler, à cause de ses blessures et de sa colère, n'avait pas très bien pris les paroles de son compagnon et il s'était arrêté net en le dévisageant. S'il y avait bien une chose que Robin ne supportait pas, c'était qu'on le ménage, qu'on veule le mettre à l’écart, comme s'il était incapable de gérer une situation. Robin poussa alors Carl contre le mur et le fixa un moment du regard.

- Que ce que tu crois Carl? Que je ne suis plus bon à rien? Tu veux jouer les petits chefs? Bah vas y alors! Passe devant! Te gène pas! Puisque tu pense que je ne sert plus à rien dans mon état...


Puis, Robin croisa le regard interrogateur d' Azeem et comprit soudain qu'il était allé un peu loin mais, il était aveuglé par la rage et semblait méconnaissable. Robin détourna un moment la tête et s'écarta des deux hommes, sans dire un mot de plus et continua de marcher droit devant. Soudain! Robin, qui s 'était accroupit au bout d'un couloir, se stoppa net et leva la main au dessus de sa tête pour appeler ses deux compagnons. Un peu plus loin, un homme se faisait torturer et à coté de cet homme, était retenu prisonnier... Allan?! Robin n'en croyait pas ses yeux, Allan s'était fait capturer et semblait passer un très mauvais moment et l'autre homme, don Robin était sur qu'il était Louis, semblait résister temps bien que mal à la torture. A cet instant, la rage du hors la loi montait en puissance et il brandissait déjà son arc, près à bondir, grimaçant en tendant le bras.

" Vous êtes près? On peux pas laisser Allan comme ça et cet homme qui ce fait torturer, c'est Louis..."

Sans dire un mot de plus, Robin des bois, le prince des voleurs et porteur d'espoir, encocha une flèche et tira sur Duncan mais, hélas, à cause de son piteuse état, Robin n'avait pas pu garder le bras tendu et sa flèche n'avait fait qu’effleurer l'épaule de Duncan. Robin savait pertinemment que ses compagnons étaient près au combat, malgré le fait qu'ils avaient surement dû trouver qu'il s'était laissé emporter par sa rage au lieu de réfléchir à une tactique, comme il le faisait habituellement. Mais, maintenant que le combat était engagé, il était trop tard pour faire demi-tour, alors Robin fonça vers un garde qui venait d'arriver et qui était suivie par seulement un autre garde, le reste de la garnison était bien trop occupé par la messe qui avait lieux. Le hors la loi, sortie alors son poignard et l’enfonça dans le corps du garde le plus proche.

"Aze! Prend l'autre! Carl! Libère Allan et Louis.... je m'occupe de Duncan....."

Puis, Robin sortie son arc et une flèche, redoublant d'effort pour tendre la corde et visa Duncan, le regard, rouge de haine et de colère.
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Carl
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MessageSujet: Re: Une tite séance torture... histoire de passer le temps Une tite séance torture... histoire de passer le temps Icon_minitimeSam 18 Jan - 18:51

Azeem n'avait pas eu le temps de répondre quoi que ce soit que Robin dévisageait Carl. Une lueur étrange brillait dans ses yeux. Le jeune homme eu un mouvement de recul face à son chef, il n'avait que rarement vu une telle lueur de rage. Qu'avait-il bien pu faire pour son ami dans cet état ? Il ne faisait que s'inquiéter pour lui, comme toute personne tenant à une autre.

- Que ce que tu crois Carl? Que je ne suis plus bon à rien? Tu veux jouer les petits chefs? Bah vas y alors! Passe devant! Te gène pas! Puisque tu pense que je ne sert plus à rien dans mon état...

Il n'en revenait pas. Robin osait lui parler ainsi à lui ? Alors qu'il avait toujours éviter de se mettre en avant dans toute sortes de mission qu'on avait pu lui donner.  Carl resta déconcerté, ne disant un mot. A vrai dire, il avait plutôt envie de crier sur son chef son étonnement et son incompréhension. Mais ils devaient passer inaperçus pour pouvoir sauver Louis. Robin continua à avancer alors que Azeem et Carl restait en retrait.

« -Il est devenu fou ? J'ai jamais voulu être le chef ! Tout le monde le sait non ? »

Carl savait qu'il n'avait pas les épaules pour vouloir jouer ce rôle. Il lança un regard à Robin qui leur faisait un signe de la main. Tout deux le rejoignirent. Carl n'en cru pas ses yeux, Allan s'était fait arrêté ! Et l'homme à coté de lui était en train de se faire torturer.  D'après Robin, il s'agissait de Louis et il était en train de se faire écarteler ! Il tourna le regard un instant. Il ne s'était pas préparer à une chose pareil. Carl déglutit, ce serait aussi compliqué qu'il pouvait l'imaginer. La situation était loin d'être simple, avec les deux gardes, le bourreau, Robin dans un piteux état et Louis de toute évidence blessé puisque torturé... Comment allient-ils sortir de là? Avant qu'il ne puisse réagir Robin avait décoché une flèche et se jetait à corps perdu dans la bataille avec un des soldat.

"Aze! Prend l'autre! Carl! Libère Allan et Louis.... je m'occupe de Duncan....."

Carl acquiesça sans être sûr que quelqu'un ne l'ai vu. Il vit les clefs des cellules tomber au sol lorsque Robin planta son poignard dans le corps d'un des soldats. Il se précipita pour les ramasser et s'élança vers la cellule d'Allan et l'ouvrit.

«-Te voilà libre. On doit sortir Louis de là.»

Carl se demandait ce qu'avait bien pu faire son ami pour se retrouver dans les geôles, mais il n'avait pas le temps de lui demander. Il le ferait quand ils seront en liberté, si ils arrivaient à se sortir de là.
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