et voilà l'ultime partie des mémoires de Marianne ! Je vous avez dit que ce serait pas très long ! Mais j'espère que ça vous a plu !
La dernière danse
Nous préparions cette mission depuis tant de temps. Une grande embuscade où tous les combattants du village participeraient. Hommes et femmes réunis se battraient. Je me suis levé ce matin et ai mangé légèrement. Robin m'a taquiné comme à son habitude sur ma silhouette trop fine. Puis le temps de la préparation est venu. Je me suis armée et ai donné des conseils aux jeunes femmes dont c'était la première grande mission. J'étais responsable de mes femmes comme Robin de ses hommes. J'ai scellé mon cheval et nous sommes partis. Nous nous sommes arrêtés à quelques lieux de l'endroit prévu et nous avons continuer le chemin à pied. Arrivés sur place, il nous fut facile de nous placer. Attendant nos ennemis, je remarquais qu'un des hommes n'était pas à sa place. Cela aurait pu être minime. Mais l'homme était un des piliers du plan. Je jetait un œil à la sœur de Robin. Nous n'eûmes pas le temps de réagir car la bataille commençait déjà. Nous nous jetâmes comme un seul homme sur la petite troupe de nos ennemis. Bien vite pourtant nous nous rendîmes compte qu'il s'agissait là d'un piège tendu avec l'aide d'un traître. Alors que les renforts ennemis nous attaquaient, nous nous rapprochâmes les uns des autres. La victoire semblait nous tendre les bras comme elle l'avait toujours fait. Alors que nos ennemis battaient en retraite, je remarquais au loin un objet brillant. Identifiant une flèche destiné à mon compagnon, je me jetait devant lui, prenant la flèche un peu au dessus du cœur. Je m'effondrais sur le sol. Je ne voyais plus rien. Je suis toujours au sol et je ne vois rien. Si ! Robin. Je voudrais qu'il arrête de pleurer. « Pourquoi ? Pourquoi as-tu fais ça ? » Je n'en sais rien. Quand je disais que je t'aimais à en mourir ... « Marianne, ne me laisse pas. Je n'y arriverais pas sans toi. » Oh ! Que je voudrais du temps encore avec toi ! Je dois lui donner le courage. « Tu dois continuer Robin. C'est toi qui est important pas moi ! » Cette douleur ! Cette horrible douleur ! « Je ne serais jamais loin de toi. On se retrouvera. Je te le promets. Veille bien sur notre fille. Vis ! Vis sans moi pour l'instant. Nous serons réunis un jour... » Pas déjà ! Je sens le souffle de ma vie s'en aller. J'ai tant de choses à vivre, tant de choses à dire. C'est trop tard. Robin s'éloigne et pourtant il est toujours à côté de moi. On dit que quand on meurt on voit sa vie défiler devant soi ... Je ne sais si la mienne en vaut la peine mais j'ai voulu la retranscrire tel que ma mémoire me l'a montrée à la fin. Je m'appelle Marianne Fitzwalter et je meure aujourd'hui dans les bras de l'homme que j'aime en espérant pouvoir le retrouver un jour, dans une autre vie où nous nous aimerons de la même passion et nous recréerons une vie à nous pour la vivre.