Et bien devant l'effervessence générale...(peut-être pas quand même) je m'incline.
Voici donc the Chapter One!
1 . Narratrice :
Une terre, isolée. Un monde détruit et dévasté. Une aire détruite. Une terre sauvage qui naît. Un monde de terreur qui prend vie. Une aire nouvelle. Mon nom ? A-t-il seulement une importance ? Pour l’instant, il n’est pas important que vous le sachiez. Ce que vous devez savoir ? Rien. Du moins pour l’instant.
Le silence est la seule possibilité que nous ayons ici. Si un seul bruit se fait entendre, IL risquerait de nous repérer. Et ce serait la fin. La fin de quoi au juste ? Ce que nous sommes, ne représente presque rien ; à part des esclaves peureux et sans avenir. Avec la seule pensée, de nous terrer dans notre peur. Pourtant, tandis que je me cache avec les miens, nous savons qu’il y en a d’autres. Des humains comme nous. Seulement eux on choisit le combat. Cela fait cent ans aujourd’hui qu’ils sont partis. Où ? Je ne sais pas. Je ne suis même pas sûre de vouloir le savoir. En fait si, je meurs d’envie de savoir, de sortir d’ici. De cette…bulle. Mais mon peuple me traiterais de folle. Je reste donc ici. J’attends qu’on vienne nous chercher. Je sais que ça va arriver. Quand ? Bientôt ! Je le vois dans l’eau. A ses mouvements fluides. ILS approchent.
Le soir tombe. C’est l’heure de la réunion. Je n’ai pas le droit d’y participer. « Ce n’est pas de votre âge »qu’ils disent. Moi, je suis sûre qu’ils nous cachent quelque chose. Perchée sur ma liane, je tiens mon crayon et je griffonne. C’est tellement beau. Je regarde à travers cette paroi fine qui nous « protège. Et de l’autre côté je peux voir cette merveille. Elle bouge élégamment. Elle frôle notre paroi et repart avant de revenir. Puis finalement s’en va. Mais elle reviendra, elle revient toujours. Je l’attends. Je reste immobile. Je range mes dessins dans le creux de l’arbre où je les cache. On ne peut même pas dessiner. Exprimer sa liberté en quelque sorte son opinion. Je me laisse basculer en arrière et me retrouve la tête en bas, retenue avec mes pieds aux branches d’arbres qui m’entourent. Je ferme les yeux. J’aime ça. Cette sensation. J’ai presque l’impression de flotter. Nous avons l’habitude de flotter. Sur l’eau j’entends. Nous sommes des marins. La seule chose qui nous entoure est l’eau. J’aime l’eau. Cette matière qui se glisse sur votre corps. Je souris. J’ai besoin maintenant de ce contact sur moi. Je lâche prise et tombe. J’ouvre mes bras, me retourne dans les airs et plonge dans cette eau cristalline. Une fois le contact fait, je me sens chez moi. J’ai toujours aimé cet endroit, mais… il y a des choses qui ne vont pas.
Je ressors à la surface, respirant à grande bouffée cet air qui ne provient on ne sait d'où. Il doit provenir de quelque part. Il doit y avoir quelque chose au-dessous de nos pieds, à part de l’eau. Tout comme en haut. Il doit y avoir quelque d’autre. Je nage lentement jusqu’à notre arbre mère : φρούτα της ζωής. Son nom vous paraît étrange n’est-ce pas ? C’est normale. Vu que nous ne pouvons pas parler entre nous dû au risque à en courir ; nous nous contentons d’écrire et de parler par signe. Ce langage, je le connais par cœur. J’ai fait des recherches pour savoir pourquoi ce nom ? Qui le lui a donné ? Comment en sommes nous arrivé là ? Mais rien. Je peux juste traduire son nom : Fruit de vie. L’esprit perdu, je me laisse emportée par le courant qui me pousse. Etendue sur le dos, je rêve. Mes cheveux s’agitent autour de moi, eux aussi traînés par le ruissellement de l’eau. Soudain, un son, le seul que nous, nous permettons de faire. C’est un ultrason qu’emploient les bêtes qui nous entourent. Aucun humain ne peut les entendre, à part nous. Depuis notre enfance nous sommes exposés à ces sons et notre ouïe fine apprend par delà les années à reconnaître chaque son possible. Entendant le son je me redresse brusquement « le conseil commence » Je sors de l’eau et cours le long des branches. Notre seul milieu vital, à part l’eau est φρούτα της ζωής. Sans lui, nous ne pourrions avoir de maison et faire cuire le poisson. Je cours donc et saute de branches en branches, il faut que je me dépêche si je ne veux pas être prise. Je prends mon raccourci et arrive avant la plupart des adultes. Au lieu de passer par l’entrée principale que prennent les adultes, je grimpe en hauteur et passe par le toit. Je rampe silencieusement accrochée au plafond. Je passe au-dessus de la salle de conseil et j’atteins l’embouchure.
Il m’a fallut trois jours pour créer ce trou. Sans celui-ci je ne saurais rien de note monde. Je m’engouffre dedans et me retrouve comme à l’ordinaire dans la salle des mystères. C’est le seul moment où elle est déserte. Tous les grands prêtres partent pour la cérémonie qui durent 2 heures. Ce qui me laisse à chaque fois le temps de m’instruire. Ce n’est que la deuxième fois que je viens. La première, j’ai pu trouver le calepin de papier et le crayon. Les seuls outils que j’avais pour dessiner étaient de misérables feuilles d’arbre et un bout de bâton. Je taillais sinon mes dessins dans l’écorce mais ce n’était pas pratique car je ne pouvais pas les cacher. Je me suis fait prendre lorsque j’avais douze ans. J’ai même dû allait assister au conseil. Pour me faire punir et surtout pour qu’ils ‘étudient » mon cas. C’est comme ça que j’ai pu remarquer le passage en hauteur. Mais il m’a fallut près de 3 ans pour parvenir à entrer en hauteur sans être prise. J’ai été vue de nombreuses fois. C’est pourquoi aujourd’hui je suis sous la surveillance d ‘un prêtre : Maça. Encore une langue que je ne connais pas encore, mais j’ai bien l’intention d’en apprendre plus que tout le monde et j’espère ainsi pouvoir sortir d’ici. Je me hisse sur une grande étagère ; celle sur laquelle je suis allée la dernière fois. J’ai lu tous les livres possibles. J’ai appris le grec, le latin et même l’espagnol. J’étudie maintenant une autre langue. Heureusement, j’ai une mémoire folle et je me rappelle de tous les moindres détails. Laissant mes livres de langues rangés dans leur étagère, je cherche des livres sur le passé, l’Histoire. Je tombe sur un vieux bouquin appelé : el pasado perdido, soit le passé perdu. Je me jette sur le bouquin et l’ouvre en tremblant.
Je n’ai malheureusement pas le temps de le lire, la réunion est sur le point de finir et les prêtres vont rentrer d’une minute à l’autre, risquant, le tout pour le tout, j’emporte le livre avec moi. Je descends vite dans le trou, là je m’accroche comme je peux au plafond, le livre coincé entre mes jambes et d’un coup entre mes bras et à nouveau contre mes jambes. Je me balance de branches en branches sans faire tomber mon précieux livre. Je me hisse sur la même branche que tout à l’heure et ouvre lentement le livre. Les graphiques ont l’air si compliqués ; je me penche, toute mon attention est apportée au livre. Je traduis lentement le texte grec :
οι μόνες αναμνήσεις που έχουμε ένας προγονικός χρόνος μένουν η εξαφάνιση της γης μας, fraiche και fιrtile. [ ... ] μια εφόρμηση σε μας επιτέθηκε και δεν μπορέσαμε να απωθήσουμε την έκρηξη ότι ακολουθήθηκε προκάλεσε την απώλειά μας. η πλειοψηφία των notres αποσυντέθηκε ενώ η ομάδα μας έμεινε εγκλειω μέσα στη φυσαλίδα κατά τη διάρκεια των 3 αιώνων ... ήδη les seuls souvenirs que nous ayons du temps ancestral reste la disparition de notre terre, fraîche et fertile. [...] Une ruée nous attaqua et nous ne pûmes la repousser. l''explosion qui s'en suivit causa notre perte. la plupart des nôtres, dépérirent tandis que notre groupe resta enfermé dans la bulle durant 3 siècles déjà...comment avait-on pu en arriver à se cacher dans cette bulle. Nous sommes plus prisonniers d’elle que protégé. Ce livre le prouve ! Et qui nous attaque ? serait-ce ILS ? Ils ne le disent même pas. Je trouve que le fait de lire ne m’aide pas à résoudre mes questions mais à m’en poser de plus en plus. Cette fois j’entends un autre son différent de celui du conseil. Merde ! C’est Maça ! je ferais mieux d’y aller. Sans plus attendre, je me redresse et me déplace agilement entre les feuillages et branches et j’arrive au village. Des petites maisons en bois, des maisons ? Non des cavernes rien d’autre. Je rentre dans la mienne ou plutôt la notre. Nous, Maça et moi.
... à suivre...
tadadadadadada.... et voilà c'était the Chapter One, en espérant que ce début vous a plut ^^