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RPG Médiéval basé sur la légende de Robin des Bois
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Halte ! Pas si vite messire !

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Louis Vifargent
Louis Vifargent
Maitre d'Arme de Gamwell
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MessageSujet: Halte ! Pas si vite messire ! Halte ! Pas si vite messire ! Icon_minitimeVen 26 Jan - 16:31

Arrow Le Tournoi du Shérif


30 mai 1192 - Fin de Matinée

Un rayon de soleil timide vient chatouiller le visage de Louis, paisible dans le sommeil. Il fronça les sourcils, gêné, se tourna en grommelant dans son lit avant de se rendormir. Il ne voulait pas se réveiller, il ne voulait pas affronter ses responsabilités. C’était trop difficile, surtout depuis que l’hypothétique retour de John avait été effacé par sa mort, dure, définitive, sans appel.
Avec Winnifred, ils faisaient de leur mieux. C’était la seule chose bénéfique qu’il y avait à retirer de tout ce gâchis. La dernière de la fratrie, la soeur, la douce et fragile demoiselle avait décidé de l’aider, lui, le maitre d’arme, à tenir les domaines de Gamwell et Locksley à peu près à flot. C’était une tâche de tous les jours, harassante, épuisante.

Finalement, comme ses soucis commençaient déjà à s’insinuer entre les brumes du sommeil, le chevalier sans terres ouvrit les yeux, en soupirant. Il fixait un point droit devant lui, établissant mentalement la liste des choses à faire du jour. Plus les secondes passaient, plus elle s’allongeait. Veiller aux stocks de grains, vérifier les chevaux, aller écouter les doléances du prêtre, passer en revue l’inventaire du manoir et ce dont Ruth avait absolument besoin…
Avec un nouveau soupir, accompagné cette fois d’un gémissement plaintif, il se leva, lourdement, lentement, sans aucune motivation.

Et dire que John rêvait de cette vie ! Franchement si lui-même avait su ce que cela lui en couterait, il serait resté confiné à la taverne d’Ariane, à jouer les amnésiques plus longtemps !
Grognant, le jeune homme ébouriffa ses cheveux et s’avança vers le broc d’eau pour se laver le visage… A l’eau froide. Lachant un juron, il cligna des yeux, totalement réveillé. S’essuyant rapidement le visage, il enfila la première tenue qui lui passait sous la main : chemise de lin, pantalon, bottes usées et Rapière, avant de sortir de sa chambre et de dévaler les marches pour aller à la cuisine manger un bout.

Alors qu’il s’attendait à se faire chahuter par Ruth, la cuisinière en chef, à cause de son retard, seul un silence inquiet l’accueilli. Fronçant les sourcils, le brun chercha des yeux quelqu’un qui pourrait lui expliquer quel nouveau soucis donnait lieu à tant de mines soucieuses.
Enfin il vit la rondelette petite femme d’ordinaire si peu avare de la tranquillité des autres et l’apostropha.


“Seigneur, Ruth, ce silence est assourdissant. Pourriez-vous m’expliquer ce qui vous rend si inhabituellement muette ?
- Ah monseigneur Louis ! Vous tombez bien ! Nous avons de nombreux souffrants depuis quelques jours au village, et parait-il qu’ailleurs c’est pareil ! On est inquiets, aucun médecin de la ville veut venir ici pour examiner les malades. Pourtant on a de quoi payer !
- Voyons Ruth, quelques indisposés et vous paniquez. Je ne pense pas que ce soit si grave que cela… Nous allons mandater quelqu’un pour aller chercher mon ami Cadfaël si cela peut vous rassurer. Mais ensuite…
- Même vot’ ami il a dit qu’il pouvait pas venir ! Il est surchargé de travail et certains quartiers en ville sont bloqués !
- Parbleu, voilà qui commence à être sérieux. Bon, je vais passer à Nottingham pour voir si quelqu’un peut venir.
- Oh merci monseigneur Louis ! Pouvez pas savoir comme ça nous rassure !”


Le chevalier opina du chef pour toute réponse, s’empara d’une tranche de pain avec une pomme et ressortit de la cuisine. Près à partir, il se fit retenir par Winnifred qui lui fit comprendre d’un haussement de sourcil qu’elle voulait savoir ce qui se passait. Louis lui fit un rapide résumé qu’il essaya de rendre le moins alarmiste possible et conclut en ces termes.

“Ne vous inquiétez pas. Si vous pouviez voir avec les autres pour les inventaires et les achats…? Ca m’arrangerait bien.”

La demoiselle opina, ravie sans doute que Louis lui accorde toute sa confiance, et il la remercia sincèrement. Il n’avait aucune raison de se méfier de la rouquine, il pressentait qu’elle prendrait soin de son domaine familial comme John avait souhaité le faire s’il en avait eut le temps.
Il appréciait Winnifred comme si elle avait été sa propre soeur. Elle était intelligente et efficace, volontaire mais discrète, et il passait toujours de bons moments avec elle en fin de journée, comme ils faisaient le récapitulatif de leurs journées. Elle ne parlait toujours pas, ce qui était pour elle un moyen de marquer son deuil, en plus de ses vêtements noirs, mais ils avaient tous les deux développé de petites astuces pour communiquer facilement.

Une fois sortit, il s’avança vers les écuries pour faire seller Ripaille… Quand il se fit interpeller.
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Halte ! Pas si vite messire !

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